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[DOSSIER] EPDM, la solution d’étanchéité pour demain ?
Publié le 21/11/2019
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L’arrivée des membranes synthétiques a bousculé les habitudes des artisans couvreurs. En France, le marché reste dominé par le bitume mais l’EPDM connaît un succès croissant, à l’image de ce qui s’est passé en Belgique. Zoom sur cette technologie de membrane aux multiples avantages.
L’EPDM (pour éthylène-propylène-diène monomère) est-il un matériau idéal pour l’étanchéité des toitures plates ? Les industriels disent de lui qu’il est résistant mécaniquement, durable dans le temps, recyclable et que sa pose est aisée. Pourtant, cette solution est encore peu courante en France, où elle est arrivée vers le milieu des années 2000 et dont le marché est encore largement dominé par le bitume (73 %). Les membranes polymères synthétiques représentent aujourd’hui environ 25 % de parts de marché. Mais au sein de segment, l’EPDM n’arrive qu’après d’autres technologies, comme le PVC, le FPO/TPO ou l’EVA/EVB/CPE.Les spécialistes de l’EPDM avancent le chiffre de « plus de 1,5 milliard de mètres carrés » de systèmes d’étanchéité posés depuis les années 1980. Dans le document technique d’application du Firestone RubberGard, on apprend que 550 000 m2 de systèmes en indépendance ont été installés entre 2012 et début 2019. Mais en franchissant la frontière belge, la situation est toute autre. Cécile Roland (VM Building Solutions) note : « Au cours des 10 dernières années, la Belgique – marché précurseur en la matière en Europe – est passée de 80 % d’utilisation du bitume et 20 % de membranes synthétiques à une répartition 60/40. En France, sur un volume total d’étanchéité en toiture plate estimé à près de 28 millions de m2 annuels, la part des membranes EPDM est en forte croissance ». Chez Firestone, la confiance dans le procédé est la même : « L’EPDM est en forte croissance partout, excepté dans les marchés saturés : +5,4 % par an entre 2016 et 2021 ». L’industriel nippo-américain estime que le potentiel de croissance est important sur le marché français, de l’ordre de +9 % par an sur la même période. « Le bitume est perçu comme une solution du passé par la nouvelle génération », peut-on lire dans une présentation.
L’EPDM (pour éthylène-propylène-diène monomère) est-il un matériau idéal pour l’étanchéité des toitures plates ? Les industriels disent de lui qu’il est résistant mécaniquement, durable dans le temps, recyclable et que sa pose est aisée. Pourtant, cette solution est encore peu courante en France, où elle est arrivée vers le milieu des années 2000 et dont le marché est encore largement dominé par le bitume (73 %). Les membranes polymères synthétiques représentent aujourd’hui environ 25 % de parts de marché. Mais au sein de segment, l’EPDM n’arrive qu’après d’autres technologies, comme le PVC, le FPO/TPO ou l’EVA/EVB/CPE.Les spécialistes de l’EPDM avancent le chiffre de « plus de 1,5 milliard de mètres carrés » de systèmes d’étanchéité posés depuis les années 1980. Dans le document technique d’application du Firestone RubberGard, on apprend que 550 000 m2 de systèmes en indépendance ont été installés entre 2012 et début 2019. Mais en franchissant la frontière belge, la situation est toute autre. Cécile Roland (VM Building Solutions) note : « Au cours des 10 dernières années, la Belgique – marché précurseur en la matière en Europe – est passée de 80 % d’utilisation du bitume et 20 % de membranes synthétiques à une répartition 60/40. En France, sur un volume total d’étanchéité en toiture plate estimé à près de 28 millions de m2 annuels, la part des membranes EPDM est en forte croissance ». Chez Firestone, la confiance dans le procédé est la même : « L’EPDM est en forte croissance partout, excepté dans les marchés saturés : +5,4 % par an entre 2016 et 2021 ». L’industriel nippo-américain estime que le potentiel de croissance est important sur le marché français, de l’ordre de +9 % par an sur la même période. « Le bitume est perçu comme une solution du passé par la nouvelle génération », peut-on lire dans une présentation.
Une solution sans problème et sans entretien
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L’amie de la construction verte
Autre particularité, la membrane est respirante : elle laisse échapper la vapeur d’eau tout en empêchant l’eau de traverser. Ce phénomène permet de limiter la formation de cloques à sa surface. Écoresponsable, l’EPDM autorise la récupération d’eau de pluie à des fins d’arrosage par exemple. La membrane vulcanisée, conçue sans solvant ni chlore, n’émet pas de COV et ne subit aucune transformation chimique après sa pose. De plus, elle est recyclable en fin de vie. Cécile Roland de VM Building Solutions, conclut : « La membrane EPDM s’impose désormais comme une alternative pertinente et un rapport qualité/prix particulièrement compétitif. Son emploi va de pair avec un changement des mentalités et des us et coutumes que nous soutenons via d’ambitieux programmes de formation et d’assistance technique ».
[CHANTIER] Une membrane qui lui va comme à Gand
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