Mousses expansives en aérosol : le « non » formel de l’UFME

Stéphane Vigliandi
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[Zepros Bati] De plus en plus confrontée à une recrudescence de questions de la part des poseurs professionnels de la baie, l’Union française des fabricants de menuiseries (UFME) leur déconseille formellement d’avoir recours aux mousses expansives en aérosol pour assurer l’étanchéité entre tout type de menuiseries et le gros œuvre.
Pour le syndicat national des fabricants de menuiseries (UFME), c’est plus qu’une mise en garde. C’est une opposition frontale sur l’utilisation de mousses d’isolation flexibles pour réaliser le calfeutrement des menuiseries sur gros œuvre et leur étanchéité. Face à la recrudescence de questions des professionnels, l’organisation syndicale a édité courant avril une fiche synthétique de « position professionnelle » où l'organisation professionnelle formule ses recommandations. Tout d’abord, ces mousses expansives (polyuréthane en bombe, produits à mémoire de forme) n’ont reçu aucune validation du CSTB ou du Syndicat national des joints et façades (SNJF). Risques encourus : ces solutions ne donnant pas satisfaction en termes d’étanchéité à l’air et l’eau et, ne servant pas à la fixation, leur utilisation n’est pas couverte par la garantie décennale. Valable pour tous types de matériaux de menuiserie, en neuf ou rénovation avec conservation du dormant, le document ne se substitue pas aux règles de l’art et normes en vigueur (NF DTU 36.5 et cahier du CSTB n° 3521) qui, seules, garantissent une pose conforme. D’ailleurs, seules trois solutions de calfeutrement sont validées par le CSTB : mastics sur fond de joint, mousses imprégnées de classe 1 et membranes d’étanchéité.
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Stéphane Vigliandi
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