Le confort d’été comme nouvelle problématique
En été, les passoires thermiques se transforment en "bouilloires" pour leurs occupants. Absence d'isolation, problème d'étanchéité à l'air, ventilation défaillante... les explications sont multiples et les solutions nombreuses.
La problématique des passoires thermiques n’est pas seulement hivernale. Elle est également estivale, au moment des canicules lorsque ces biens immobiliers se transforment en étuves, faute d’être bien isolés et suffisamment rafraîchis. En France, 9 personnes sur 10 se disent inquiètes face à l’intensification des phénomènes climatiques extrêmes. Vladimir Luzhbin-Asseev, responsable technique du groupement Actibaie de la FFB, relate : « La chaleur est une réelle préoccupation et ce n’est pas surprenant car elle concerne quasiment tout le territoire métropolitain, particulièrement les zones urbaines les plus peuplées ». La capitale développe d’ailleurs un plan « Paris à 50 °C » afin d’anticiper ces canicules à venir. « Si le confort d’été est bien pris en compte dans la construction neuve depuis 2020, ce n’est pas le cas pour les logements construits avant », poursuit-il.
C’est pourquoi 30 % des Français prévoient des travaux pour améliorer leur sort, dans les 5 années qui viennent. L’installation de protections solaires et la végétalisation sont des priorités. Des interventions plus lourdes, portant sur l’isolation du bâti sont également envisagées afin d’éviter l’entrée de calories extérieures. Enfin, il est également possible d’améliorer la ventilation naturelle des logements, pilotable la nuit afin d’évacuer la chaleur accumulée et de faire entrer un peu de fraîcheur, ceci avant de recourir à la climatisation, qui génèrera forcément des consommations électriques voire un inconfort acoustique. Des travaux qui représentent tous des opportunités pour les professionnels.