Lancement d’une étude pour quantifier les gisements potentiels de CEE
La 6e période des CEE ne débutera que le 1er janvier 2026, mais les concertations sont, elles, d’ores et déjà bien engagées. Dans ce cadre, le Groupement des professionnels des Certificats d’économies d’énergie (GPCEE) planche sur une étude pour quantifier les gisements actuellement non adressés.
Bruno Le Maire l’a récemment annoncé, des travaux sont en cours pour :
- Evaluer le lien entre économies d’énergie et travaux de rénovation énergétique ;
- Mesurer l’efficacité des dépenses, notamment en termes de CEE, sur la baisse des émissions de CO2 et des consommations.
En parallèle, se pose la question des gisements non exploités, des opérations qui pourraient pleinement accélérer la transition énergétique et permettre à la France d’atteindre ses objectifs environnementaux.
C’est dans ce cadre que le GPCEE a initié une étude. « Le manque de données fiables, croisées et actuelles concernant ces gisements nous amène aujourd’hui à apporter notre pierre à l’édifice », comment Florence Lievyn, présidente du groupement. « Si nous voulons éviter les erreurs du début de P5 et permettre à tous les acteurs de se mettre en ordre de marche, nous avons besoin de regarder les réalités en face. Nous sommes certains que cette étude sera l’occasion de débattre sereinement du futur de ce dispositif majeur pour l’avenir des politiques énergétiques françaises ».
A lire aussi : « Si nous arrivons à maintenir des règles stables, nous serons au rendez-vous pour les Français »
Pour mener son étude, le GPCEE va s’appuyer sur des experts reconnus du secteur des CEE et de l’efficacité énergétique. Comme évoqué, l’objectif est de quantifier les potentiels gisements de CEE, et aussi d’estimer les principaux secteurs et opérations à exploiter. Les résultats qui seront présentés avant les congés estivaux seront accompagnés de recommandations pour mobiliser les gisements identifiés et de propositions « réalistes » concernant les futures obligations.