MaPrimeAdapt’ verra le jour en 2024
Annoncée en février dernier par le gouvernement, la nouvelle aide financière MaPrimeAdapt’ pour adapter les logements au vieillissement et à la perte d'autonomie verra le jour le 1er janvier 2024, a annoncé Olivier Klein, le ministre délégué à la Ville et au Logement.
C’est (enfin) officiel : MaPrimeAdapt’ verra le jour en 2024. En février dernier, le Gouvernement, par l’intermédiaire de Brigitte Bourguignon, l’ancienne ministre déléguée chargée de l’autonomie, avait annoncé la création de cette nouvelle aide financière pour permettre aux personnes âgées de vivre le plus longtemps possible à leur domicile. Toutefois, elle n’avait alors dévoilé ni le calendrier ni les détails de cette future aide, baptisée MaPrimeAdapt’. Le 18 avril dernier, Emmanuel Macron avait remis ce sujet sur le devant de la scène, mettent notamment en avant la nécessité de réduire les accidents liés aux chutes, la première cause de décès accidentel chez les plus de 65 ans. "Beaucoup ne réalisent pas ces travaux car ils n'ont pas les moyens de le faire. C'est une souffrance et absurde car ces personnes vont tomber et seront prises en charge par la collectivité, ce qui coûtera plus cher à la collectivité", expliquait sur France 5 le président de la République.
À l’occasion d’un colloque France "silver" économie qui s'est tenu au siège de SMABTP le 11 octobre dernier, Olivier Klein, le ministre délégué à la Ville et au Logement, a officialisé la mise en place de ce dispositif pour 2024. "A partir du 1er janvier 2024, nous allons mettre en place une nouvelle aide unique, MaPrimeAdapt', déployée par l'Anah (Agence nationale de l'habitat, NDLR) en lieu et place des aides actuelles", a annoncé Olivier Klein. Cette aide publique sera destinée aux personnes âgées d’au moins 70 ans et appartenant aux catégories de ménages modestes et très modestes "dans une logique préventive et sans condition de perte d'autonomie. Et avec une aide incitative pour réduire le plus possible le reste à charge", a souligné le ministre.
Alors que la France devrait compter 18,3 millions d’habitants de 65 ans et plus en 2040, soit 26,4% de la population d’après l’Insee (contre 14 millions en 2021), Olivier Klein a précisé que ce dispositif pourra évoluer au fil des années : "Ne nous interdisons pas d'explorer d'autres pistes lorsqu'on connaît une situation de handicap ou, dès 60 ans, de perte d'autonomie précoce. Il nous faut être présents en amont, avant même que la perte d'autonomie ne devienne une réalité du quotidien".