Portes d’entrée : un marché très tendu en 2025, mais une relance espérée en 2026

Construction neuve en berne et frilosité des ménages à rénover leur logement malgré une TVA à taux réduit de 5,5 %… Selon la récente étude TBC Innovations*, la filière est très affectée par la crise du Bâtiment avec seulement 450 000 portes posées en 2024 alors que 2023 avait déjà été marqué par un net repli (à peine 500 000 unités).

Bien que prudents dans leurs choix d’investissement, les propriétaires de maisons restent pourtant très impliqués et influencés dans le choix de leur porte d’entrée dans les showrooms des enseignes, par les artisans poseurs, les réseaux sociaux et leur entourage. L’étude note que plus de 80 % des ménages qui les sollicitent ont déjà une idée précise de leur projet.

Principaux critères pour remplacer les portes d’entrée ? Tout d’abord, l’esthétique et le design (61 % des ménages optant pour des modèles contemporains) et le type de matériaux (PVC, alu, bois, mixte…) auxquels s’ajoutent les notions de durabilité et les performances en matière d’isolation thermique et acoustique.
* L’étude TBC porte sur les 10 premiers mois 2024 auprès de 450 acteurs du marché.

Ensuite, la sécurité des fermetures. « Une porte d’entrée doit offrir une protection optimale contre les intrusion, rappelle TBC. Pour se plier à cette exigence, plusieurs éléments de sécurité sont privilégiés. » À commencer par les serrures multipoints, les vitrages feuilletés, les renforts anti-effraction. Les dispositifs connectés, tels que les serrures motorisées et le contrôle d’accès via smartphone, sont de plus en plus proposés par les poseurs. Et séduisent toujours plus de ménages.

Si les perspectives 2025 restent tendues, selon TBC, un facteur pourrait peut-être redynamiser et soutenir le segment du neuf : la mise en place, au 1^er avril 2025, du PTZ pour l’achat d’une maison individuelle neuve.