À l’UFME, nouveau président et nouveaux logos

D’Atlantem aux Zelles… Après cinq ans passés à la présidence de l’UFME, Bruno Cadudal (président d’Atlantem, groupe Hérige) vient de passer le témoin à Laurent Demales : le PDG des Zelles depuis bientôt huit ans et à la tête du groupe Pando depuis mars 2021 – cette société à mission ayant repris le vosgien Les Zelles en mai 2021.

Durant son premier mandat de quatre ans, le nouveau n°1 de l’UFME va « s’attacher à poursuivre la valorisation de la filière française des portes et fenêtres », tout s’attachant à renforcer encore la représentativité du syndicat.

D’autant que les dossiers et chantiers sont nombreux. À commencer par les incertitudes liées à « l’avenir des dispositifs d’aide comme MaPrimeRénov’ [MPR] » pour lesquels Bruno Cadudal n’avait pas hésité à adresser une lettre ouverte à Emmanuel Macron en février 2024.

D’ailleurs, l’organisation professionnelle rappelle qu’elle « participe activement aux débats autour du projet de loi de finance 2026 ». Et défend aussi « la place essentielle de la fenêtre dans les aides publiques » pour soutenir le marché de la rénovation énergétique.

Lors de son AG qui s’est tenue hier à Courbevoie (Hauts-de-Seine) et a rassemblé près de 170 participants dont onze nouveaux adhérents, l’UFME a également mis en avant « ses trois propositions majeures et pragmatiques » et jugées « complémentaires » qu’elle porte depuis plus d’un an. À savoir :

• « stabiliser l’assiette de travaux éligibles à la TVA à 5,5 % »,

• « réengager pleinement les Français par une stabilisation de MaPrimeRénov’ »,

• « inclure les dimensions d’adaptation au changement climatique et de santé dans les politiques de soutien à la rénovation énergétique des logements ».

C’est aussi dans cet esprit que le syndicat déploie depuis quelques semaines « un réseau d’une trentaine d’ambassadeurs régionaux » en vue de défendre les intérêts des professionnels sur toute la chaîne de valeur. Parmi leurs missions ? Agir auprès des pouvoirs publics locaux en vue d’« agir efficacement en soutien des emplois régionaux » jugés « non délocalisables et parfois installés dans des zones fragiles économiquement ».

En outre, deux études sont en préparation : l’une pour « mesurer l’impact réel de MPR sur les ménages », l’autre pour « chiffrer concrètement les gains énergétiques du remplacement des fenêtres à travers des expériences de chantiers ».

Sur le front de l’économie circulaire et des enjeux environnementaux, l’Union continuera à en faire des sujets « prioritaires ». Notamment à travers la charte Fervam 2 – acronyme de “Filière engagée pour le recyclage et la valorisation des menuiseries”.

D’autres actions seront par ailleurs menées à propos de la REP EIC (emballages industriels et commerciaux) en vigueur depuis janvier 2025. D’après l’Ademe, en France 7,5 millions de tonnes d’emballages professionnels ont été mises en marché en 2024 vs 5 millions de tonnes pour les emballages ménagers.

Des chiffres toutefois à nuancer : les pouvoirs publics estiment que le taux de réemploi des emballages professionnels est de l’ordre de 7 %. Les enjeux demeurent pourtant plutôt élevés. Les objectifs de réemploi sont fixés à 10 % en 2027, tandis que Bruxelles annonce un objectif européen de recycler 55 % des plastiques d'ici 2030.

Autre sujet : les FDES. L’UFME a réaffirmé ses engagements en matière de construction durable tout au long du cycle de vie d’une menuiserie. Récemment, elle a mis à disposition des fabricants de menuiseries, artisans, bureaux d’études, maîtres d’œuvre, etc. des FDES spécifiques pour les fenêtres et portes-fenêtres en PVC ou mixtes PVC/aluminium via son configurateur en ligne DE-Baie.fr.

Au-delà des FDES collectives téléchargeables, les professionnels du secteur peuvent aussi générer « des FDES personnalisées et adaptées aux caractéristiques spécifiques de chaque chantier ».