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Velux et le BPIE appellent à intégrer les enjeux de santé dans la politique de logement

Stéphane Vigliandi
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Vue panoramique sur Montmartre (Paris).

En France, la rénovation énergétique d’ampleur des bâtiments résidentiels pourrait générer plus de 750 M€ d’économie pour le système de santé. C’est ce que révèle le Baromètre des Bâtiments Sains 2024, publié par le Groupe Velux, en collaboration avec le Buildings Performance Institute Europe (BPIE).

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Réalisé en collaboration avec le Buildings Performance Institute Europe (BPIE), le Baromètre des Bâtiments Sains 2024, publié par le Groupe Velux est sans appel ! La prise en compte de l’amélioration de la qualité des espaces de vie et de travail dans la construction et la rénovation des bâtiments pourrait générer des bénéfices économiques substantiels.

En outre, elle contribuerait au bien-vivre des habitants et à la durabilité environnementale. Au-delà d’une économie directe de 750 M€ pour le système de santé, la rénovation énergétique pourrait permettre de réduire le chauffage de 40 % et générerait 316 000 emplois. Le baromètre pointe aussi des environnements de travail plus sains qui pourraient injecter 40 Md€ par an à l’économie européenne pour chaque amélioration de 1 % de la performance des employés.

Lumière naturelle, confort thermique, acoustique, gestion de l'humidité, mais aussi qualité des matériaux sont autant de facteurs qu’il convient aujourd’hui d’intégrer dans la construction ou la rénovation des bâtiments.

Un vrai enjeu de santé publique

Un quart des Français vit dans des logements dans lesquels la qualité de l’air intérieur est insuffisante, tandis que plus de 30 millions de citoyens européens vivent dans des logements trop sombres. En 2020, les Français étaient la moitié plus nombreux à considérer leur logement comme trop sombre par rapport à la moyenne de l’Union Européenne, 18 % de plus à souffrir des nuisances sonores et 36 % plus nombreux à subir la pollution de l’air intérieur.

Les conséquences néfastes d’un intérieur peu sain sur la santé physique, mentale et émotionnelle sont multiples : difficultés respiratoires, problèmes cardio-vasculaires, stress, troubles du sommeil, etc. Avec l’impact du changement climatiques (récurrence de périodes de forte chaleur, grand froid…), le confort d’été, tout comme le confort d’hiver deviennent un enjeu majeur.

Lumière naturelle, confort thermique, acoustique, gestion de l'humidité, mais aussi qualité des matériaux sont autant de facteurs qu’il convient aujourd’hui d’intégrer dans la construction ou la rénovation des bâtiments.

Suivi des logements : des indicateurs Santé et Bien-être aussi

Selon les auteurs du baromètre, les travaux de rénovation énergétique ne pourraient se limiter à la seul amélioration de l’efficacité énergétique. La politique de logement – notamment sur le volet rénovation – doit porter également les enjeux de santé, de développement durable et de résilience.

Le rapport de Velux et du BPIE suggère de prendre en compte 24 indicateurs dans les standards d’un bâtiment sain qui se répartiraient en cinq dimensions : amélioration de la santé mentale et physique, conception adaptée aux besoins humains, construction et gestion durables, résilience et adaptabilité, responsabilisation des acteurs. Il invite aussi à générer des données de haute qualité pour suivre l’état de santé des bâtiments et prendre des décisions éclairées.

Stéphane Vigliandi
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