Semin attaque le marché des isolants biosourcés

Pour cela, elle a ouvert son capital à 3 fonds d’investissement (GEI, Bpifrance et BNP Paribas Développement) à hauteur de 25 millions d’euros. De quoi disposer des fonds nécessaires à des acquisitions qui ont déjà commencé. En effet, Semin vient de racheter la société Buitex (42) connue pour ses gammes d’isolant issu du recyclage de textile (85 % de Jeans). Et il semblerait, aux dires de Philippe et Caroline Semin, dirigeants de l’entreprise éponyme, que ce n’est que le début : « Pour accélérer et aller encore plus vite, plus loin, nous avons choisi des partenaires qui partagent notre vision d’entreprise familiale et qui peuvent s’inscrire dans la durée à nos côtés ».

Cette première opération de croissance externe est cohérente à plus d’un titre. D’abord, le fort potentiel de ventes d’isolants avec la massification attendue de la rénovation énergétique. La caractéristique d’être biosourcé ajoute à l’attrait manifesté par une clientèle de plus en plus exigeante à cet égard. Ensuite, la complémentarité des produits utilisés par le cœur de cible de Semin, les plaquistes qui posent également l’isolation avant les ossatures et les plaques de plâtre… et les enduits qui vont avec. Enfin, être en ligne avec la stratégie environnementale de l’entreprise en proposant des solutions et systèmes vertueux en termes d’empreinte carbone et de recyclage des matériaux.
Si Semin a décidé de “sacrifier” un peu son indépendance financière, notons que c’est pour la bonne cause, Alors, souhaitons-lui bonne chance dans l’ouverture de ce nouveau chapitre de son histoire.