Du recyclé post-consumer pour les Prégyplac de Siniat
Toutes les plaques de plâtre Prégyplac de Siniat, toutes usines confondues, intègrent désormais 15 % de matières recyclées post-consumer, c’est-à-dire issues des déchets des consommateurs. Marc-Robert Jean, directeur marketing et stratégie de Siniat, nous en dit plus.
Historiquement, Siniat est engagé dans une démarche de recyclage depuis dix ans pour récupérer la plaque de plâtre, la retravailler et la réinsérer dans nos process de production. Nous avons la chance d’être sur un matériau qui est recyclable l’infini, qui s’y prête superbement. Il y a donc une ambition au niveau du groupe de diminuer notre impact. Chaque année, entre 160 000 et 170 000 tonnes de plâtres post-consumer sont collectées pour revalorisation, dont 45 % par Siniat.
Nous n’avons pas cherché à créer un nouveau produit. Pour les artisans qui s’intéressent au développement durable, trois choses leur parlent : l’image de marque, le recyclé et le local. Mais ce qu’ils ne veulent pas, c’est payer plus cher. Nous avons donc pris le produit standard que l’artisan achète tous les jours, qui représente des dizaines de millions de m2, et nous y avons mis plus de recyclé, ce qui permet au professionnel de créer de l’impact environnemental réel à court terme. On ne vient pas bouleverser les habitudes du distributeur et du poseur et perturber la confiance. Ils retrouvent Prégyplac sous le même code, le même prix et les mêmes performances. Les plaques de plâtre sont toujours certifiées NF, qui est aussi un critère auquel les professionnels sont très attachés.
La promesse était que toutes nos plaques de plâtre Prégyplac, issues de nos 4 usines en France, aient minimum 15 % de recyclé post-consumer (c’est-à-dire issu des déchets des consommateurs). A terme, l’objectif est de dépasser les 20 % de recyclé post-consumer dans toutes nos plaques. Quand ? Ça ne dépend pas uniquement de nous. Aujourd’hui, l’Ademe estime que le potentiel maximum de plâtre récupérable, c’est 600 000 tonnes. La consommation du marché s’élève à 3 millions de tonnes. 600 000 tonnes, c’est l’idéal. Comme évoqué, à ce jour, 170 000 tonnes environ sont collectées. La première étape va être de se rapprocher de ces 600 000 pour augmenter le taux de recyclé. C’est une démarche qui est collaborative. C’est la responsabilité du législateur au travers de la récupération des déchets, des distributeurs d’avoir de quoi récupérer les déchets, de l’artisan de ramener les déchets et de ne pas les jeter, et de nous industriels de faire en sorte que les process puissent réintégrer ce recyclé. Nous, on apporte notre pierre à l’édifice. Nous avons le meilleur maillage en France donc en termes d’impact CO2, c’est aussi durable.
Nous avons une réflexion autour de l’allègement des plaques pour en faciliter la pose, soulager la pénibilité sur les chantiers tout en conservant les performances de nos produits.