Des radiateurs en verre high-tech

Marc Wast
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Le marché du remplacement des radiateurs électriques attise nombre de convoitises. Le parc français installé est estimé à 70 millions d’appareils de différentes générations, du simple “grille-pain” au radiateur design multipliant les fonctionnalités.

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Plébiscité à une époque pour son coût d’achat très avantageux, le radiateur électrique devient maintenant un émetteur aussi efficace que décoratif. Et dans cette dernière catégorie, les radiateurs en verre ne sont pas en reste. Néanmoins, leur conception à base de film chauffant ne permet pas une performance thermique aussi aboutie que les émetteurs à inertie ou à fluide caloporteur.

Pour solutionner ce problème, la société Verelec semble avoir trouver la bonne solution, et ce, depuis une bonne dizaine d’années. Leurs radiateurs font appel à une technologie brevetée par des chercheurs du CNRS avec le dépôt sur le verre d’une couche active par plasma métallique. Le résultat : des infrarouges longs qui permettent une température ressentie plus élevée qu’un rayonnement “classique”. Une étude menée en collaboration avec le groupe Saint-Gobain démontre que les radiateurs Verelec ont un taux de rayonnement jusqu’à 53 % contre 17 à 27 % pour des émetteurs électriques “traditionnels”.
D’autres chiffres révélateurs sont aussi mis en avant par le fabricant : une expérimentation menée par le CSTB indique une économie d’énergie jusqu’à 31 %, tandis que les matériaux qui composent ces radiateurs (verre et aluminium) assurent une recyclabilité supérieure à 90 %.
Cerise sur le gâteau : côté tarif, la gamme Habitat 2021 qui comprend 4 modèles (Prima, Lave, Neige et Mirastar) est à partir de 399 € TTC. Une autre bonne raison de découvrir cette technologie encore méconnue sur le marché français.

Marc Wast
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