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La FF3C ne lâche rien…

Marc Wast
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Troisième énergie de chauffage en France, le fioul domestique équipe près de 4 millions de logements, dont 3,5 millions de résidences principales. Il concerne des foyers vivant principalement en maisons individuelles, dans des territoires ruraux non desservis par le gaz de ville. Aujourd’hui, l’État français souhaite mettre fin au fioul domestique et voir les ménages changer de mode de chauffage d’ici 2028, dans le cadre de la Loi de Transition Énergétique pour la Croissance Verte. Cependant, rien n’interdit l’usage du fioul dans les habitations. De plus, un changement du mode de chauffage passant par un enlèvement d’une cuve en fioul encore en état de marche irait à l’encontre de l’enjeu écologique voulu par l’État et ne serait pas économique pour les particuliers.
Depuis près de trois ans, la profession du fioul, via la Fédération française des combustibles, carburant & chauffage (FF3C), travaille à la mise sur le marché d’un biocombustible liquide de chauffage. En collaboration avec la filière agricole du colza et les constructeurs de matériels, elle a développé le biofioul.

Convaincre dans l’urgence

La fédération agit donc en deux sens : d’une part, faire reconnaitre ce carburant par les pouvoirs publics et obtenir une fiscalité propre aux deux premiers produits F10 et F30 ; d’autre part, faire basculer les clients du fioul domestique vers le biofioul.
Les travaux permettant les spécifications d’un biocombustible de chauffage à 10 % et à 30 % de colza sont lancés, pour une mise sur le marché le plus rapidement possible. Cette solution au meilleur bilan carbone, et immédiatement substituable, doit donc être proposée aux consommateurs, avec l’objectif de faire disparaitre le fioul domestique 100 % d’origine fossile à court terme. Elle permettra aux consommateurs de fioul actuels de garder leur solution de chauffage, ce qui est essentiel pour certains utilisateurs vivant dans des zones rurales ou péri-urbaines et n’ayant pas accès aux réseaux de chaleur ou de gaz et pour lesquels le choix de la pompe à chaleur n’est pas une option techniquement et financièrement adaptée.

De plus, cette solution du biocombustible de chauffage sera nettement plus économique pour les utilisateurs, car, au niveau des matériels, le F10 sera compatible avec la quasi-totalité du parc de chaudières installé : il n’y aura donc pas de nécessité de changer les chaudières.

Marc Wast
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