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Les DTU, des règles de l’art pour des travaux bien faits

Estelle Parfus
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Les DTU (Documents Techniques Unifiés) précisent les conditions techniques et contractuelles nécessaires à la bonne exécution d’un ouvrage. Créés et rédigés par la profession sous le contrôle de l’Association Française de Normalisation (AFNOR), ils constituent une référence commune pour tous les intervenants du bâtiment : maîtres d’ouvrage, maîtres d’oeuvre, entreprises, artisans, contrôleurs techniques, experts en assurance, etc.

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Chaque DTU est issu des expériences collectives des entreprises sur des techniques de mise en œuvre pratiquées depuis suffisamment longtemps pour assurer la bonne qualité des ouvrages. Les DTU sont par conséquent la référence de la qualité de la mise en œuvre et du résultat à obtenir lors de travaux d’isolation.

Il faut savoir que les DTU ne sont pas des textes réglementaires mais plutôt des documents de « bonnes pratiques ».

Si les DTU ne précisent pas à quelles normes les matériaux utilisés doivent répondre, ils sont eux mêmes des normes qui décrivent les produits à utiliser et la manière de les mettre en œuvre sans pour autant indiquer de performance. En outre, une entreprise d’isolation qui pose des produits ou procédés conformément à ces textes est automatiquement couverte par son assurance décennale, car le procédé est alors considéré comme courant par la Commission Prévention Produits.

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Ainsi, pour les travaux d’isolation, on distingue trois principaux DTU en perpétuelle évolution,

grâce auxquels les artisans deviendront incollables sur les nouvelles règles de l’art et la coqueluche de clients 100 % satisfaits :

  • DTU 31.2 : Construction et isolation de maisons et bâtiments à ossature en bois,
  • DTU 45.11 : isolation des combles perdus,
  • DTU 45.10 : isolation des combles aménagés et perdus avec panneaux-rouleaux en laines minérales.

Ainsi, le DTU 45.10,

entré en vigueur le 10 juillet dernier, a défini le cadre de référence concernant l’isolation des combles aménagés et perdus par panneaux ou rouleaux en laines minérales manufacturées. Il met notamment en avant l’importance du pare-vapeur dont le rôle consiste à empêcher le transfert de la vapeur d’eau au travers des parois.

Le DTU 45.10 précise pour chaque type de comble les cas où le pare vapeur est obligatoire en fonction des zones climatiques (zones très froides ou hors zones très froides) pour éviter tout risque de condensation et, par conséquent, de désordres ultérieures dont l’entreprise pourrait être tenue responsable. Sans oublier que le revêtement kraft des isolants n’est pas un pare vapeur !

Pour s’assurer de mettre en oeuvre les « bonnes pratiques » il faut préalablement diagnostiquer l’état général des combles, la conception de la toiture, déterminer les orifices de ventilation, la présence ou non d’un écran de sous toiture, vérifier que le plafond supportera le poids de l’isolant s’il s’agit de combles perdus, et surtout de déterminer la situation géographique de l’habitat.

En fonction de l’ensemble de ces éléments, l’entreprise pourra se référer au DTU adéquat. Dans ce cadre, qu’il s’agisse de combles aménagés, combles perdus, neuf ou rénovation, zone très froide ou non, quel que soit le besoin identifié en matière de risque de condensation, le dispositif en laine minérale de verre avec membrane intégrée RT Plus Comble est la seule solution 2 en 1 qui répond aux spécifications du DTU 45.10.

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Estelle Parfus
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