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Pavé tok

Quand des Qwetch fleurissent sur les chantiers

Stéphane Vigliandi
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Bouteille isotherme Qwetch.

Devenue en moins de dix ans une marque iconique auprès d’un public sensible à l’environnement, la société française Qwetch ambitionne désormais de cibler les professionnels du BTP.

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Basée à Aix-en-Provence, dans les Bouches-du-Rhône, la société Qwetch est… « loin d’être gourde », comme le titrait l’an dernier un article du quotidien La Provence. C’est à l’issue d’un voyage en Chine que son fondateur, Stéphane Miquel a eu l’idée de développer le concept de théières nomades en France.

« Dès sa création en 2010, nous avons fait de l’environnement l’une de nos priorités », rappelle le dirigeant. À l’origine, l’ancienne start-up – devenue une société à mission depuis juin dernier – concevait des gourdes isothermes en métal ultra-design, des théières ou encore des mugs à destination du grand public : des contenants tous réutilisables. Avec la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (Agec) de 2020*, la PME s’est diversifiée en se lançant dans les boîtes repas également réemployables.
* La loi Agec prévoit l’arrêt des emballages plastiques à usage unique d’ici 2040.

94 %
C’est le taux d’acier recyclé dans les boîtes repas de Qwetch.

L’an passé, elle a décidé de cibler aussi le segment BtoB, dont le BTP, après avoir une étude de marché jugée concluante. « Sur les chantiers, outre les solutions isothermes pour s’hydrater, il s’agit aussi de remettre les mythiques gamelles au goût du jour avec des lunch boxes alimentaires dans la logique de réemploi et donc de “zéro déchet” », argumente Emmanuel Misseré, le directeur commercial du pôle BtoB.

À Batimat, la marque sera d’ailleurs présente via son partenariat avec VIPros, le programme de fidélité multi-marques pour les pros du Bâtiment. Qwetch souhaite ainsi « embarquer le maximum d’utilisateurs professionnels qui utilisent encore beaucoup trop de couverts, assiettes et bouteilles jetables », ambitionne Stéphane Miquel.

D’ailleurs, avec vingt-cinq autres acteurs de la lutte contre la pollution plastique (Biocoop, Brita France, For My Planet, Terre d’Abeille…), le PDG a signé une tribune début août à propos du “Duel bouteilles en plastique vs gourdes”. Très engagée, la PME reverse une partie de ses recettes à des associations pour préserver ces insectes, mais aussi en faveur de la protection de la banquise et des milieux polaires.
 

Stéphane Vigliandi
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