Haute-visibilité : Mewa promeut l’entretien automatisé plutôt que le lavage… domestique

Restés visibles coûte que coûte ! Pour les compagnons du Bâtiment intervenant sur les chantiers – de nuit comme de jour – et les ouvriers du secteur des travaux publics, il est indispensable et obligatoire de porter des EPI dédiés. Ces équipements de haute-visibilité sont tous dotés d’un revêtement de signalisation dont l’entretien et la maintenance ne peuvent être réalisés que par une entreprise spécialisée.

À ce sujet, le prestataire Mewa France a tout récemment rappeler la nécessité et l’importance de respecter les règles en matière de protection et d’hygiène relatives à ces EPI spécifiques – conformément à la norme européenne EN ISO 20471 (juin 2013). Concrètement, il s’agit là d’une question prioritaire de sécurité pour tous leurs utilisateurs professionnels de ce type de vêtements de travail sur les chantiers ou encore dans les ateliers.

Régulièrement, « ces équipements doivent être entretenus pour que leurs matériaux fluorescents sales ou leurs bandes rétroréfléchissantes [en raison de l’intensité de leur couleur] ne soient pas endommagés », met en garde en substance la direction de Mewa France.

Raison pour lesquelles le prestataire souligne que les EPI haute-visibilité ne peuvent pas faire l’objet d’un entretien régulier par des lavages domestiques. En cause ? De multiples facteurs comme « des températures de lavage incorrectes, des solutions et produits de lavage inappropriés, mais aussi un mauvais chargement de la machine à laver » par exemple. Selon Mewa, les propriétés des vêtements pourraient en être atténuées, voire tout simplement… “disparaître”.

L’entreprise assure ainsi proposer de la sorte « des vêtements haute-visibilité certifiés avec un système de service complet. À partir d’une analyse des risques effectuée par le client, nous le conseillons et l’assistons dans le choix des textiles industriels ».

Directeur de la filiale française du groupe allemand, Télesphore Loréal précise par ailleurs que « nous prenons en charge toutes les tâches de préparation, d’entretien et de réparation, y compris l’enlèvement et la livraison. Ce système soulage le client et garantit le respect des règles de protection et d’hygiène ».

À cet égard, toute la chaîne d’hygiène se poursuit jusqu'au retour des vêtements au client. Ce flux de travail s’appuie en grande partie sur des tests microbiologiques « cohérents » des vêtements secs, ainsi que des sacs à linge avant d’être livrés chez les clients finaux.

En outre, pour garantir tant le respect de la fonction de protection que des normes d’hygiène de l’ensemble de cette chaîne de contrôle, d’autres mesures sont régulièrement effectuées pour chaque vêtement. À titre d’illustration : les tests dits “de contact” ou des examens de la qualité hygiénique des eaux de lavage.

Dans les ateliers du prestataire, une équipe spécialement formée s’appuie sur « un protocole standardisé » grâce à des outils techniques tels que la comparaison avec des échantillons témoin pour vérifier la couleur et les propriétés rétroréfléchissantes des EPI. Même après plusieurs lavages, le but consiste à vérifier que le vêtement remplit toujours ses fonctions.

Enfin, la cellule R&D de Mewa a développé sa propre installation de contrôle automatisée. La technologie est capable de numériser l’ensemble du processus de contrôle afin d’en optimiser sa fiabilité. Actuellement expérimenté en Allemagne et en Suisse, ce système devrait, a priori, être étendu et déployé sur tous les sites Mewa d’ici à 2023.