REX Bâtiments performants, place au partage d'expériences

L’AQC et Zepros vous accompagnent sur le chemin d’une ventilation double flux en rénovation réussie en 3 points cruciaux…

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Si la prise d’air de la CTA est proche de zones polluées (trafic routier, espace fumeur du bâtiment, sous-sol, ventilation naturelle des parkings…), la qualité de l’air intérieur se dégrade, les filtres s’encrassent, avec à la clé une surconsommation énergétique et un surcoût lié au changement plus fréquent des filtres.

Réalisez une analyse environnementale du site, puis déterminez l’emplacement le plus opportun pour éviter l’entrée de polluants (industriels, naturels, thermiques…) dans le bâtiment. S’il y a lieu, n’hésitez pas à éloigner la prise d’air neuf du bâtiment en la positionnant dans une zone à l’écart des sources de pollutions et des rejets d’air vicié.

L’astuce du PRO :
Évitez les prises d’air neuf proches du sol : dans une cour de récréation par exemple, la poussière mise en suspension par les jeux des enfants encrasse très vite les filtres. Attention aux situations à potentiel radon élevé !

Légende photo : La prise d'air neuf, positionnée au sol, est obstruée par des feuilles et des détritus.

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Si la prise d’air neuf et le rejet d’air vicié sont trop proches, l’air vicié peut entrer à nouveau dans le bâtiment via la prise d’air neuf et la qualité sanitaire de l’air intérieur est dégradée.

Le bon réflexe ? Identifier dès la conception l’orientation et la localisation de la prise d’air neuf et du rejet d’air vicié, en prenant en compte notamment le sens des vents dominants. Les règles de l’art en matière de positionnement de la prise d’air neuf par rapport au rejet d’air vicié sont : au moins 60 cm pour des prises d’air neuf individuelles, au moins 4 m pour des prises d’air collectives.

L’astuce du PRO :
Si cela est possible, vous pouvez installer comme solution corrective un obstacle physique type déflecteur entre la prise d’air neuf et le rejet d’air vicié pour limiter les risques de recirculation.

Légende photo : La prise d'air neuf et le rejet de l'air vicié sont juxtaposés, ce qui peut induire une réintroduction de l'air vicié à l'intérieur du bâtiment.

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En phase chantier, de la poussière et de l’humidité peuvent se déposer dans les gaines et les terminaux de ventilation, puis être diffusés via le réseau d’insufflation dans l’air intérieur du bâtiment à la mise en service.

Réceptionnez et stockez les réseaux avec des bouchons avant même leur mise en œuvre. Obturez les bouches de soufflage et d’extraction (gaines avec bouchons, diffuseurs avec films de protection...) pendant toute la période de chantier.

L’astuce du PRO :
Excluez la mise en route de la ventilation durant toute la période de travaux et jusqu’à réception complète !

Légende photo : Bouchons posés sur les gaines en attente et conduits de ventilation obturés avec de l'adhésif pendant toute la phase chantier, afin d'éviter le dépôt de poussières dans les réseaux.

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Et aussi !

* le calorifugeage hors volume chauffé ;
* la bonne diffusion de l’air ;
* l’évacuation des condensats ;
* l’accessibilité à la CTA…

Encore plus de conseils et d’astuces issus des retours d’expérience terrain sur la ventilation double flux en rénovation : https://bit.ly/vmcdf-renovation-dispositf-rex-bp-aqc

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