Conjoncture Bâtiment : les chiffres clés de 2024 pour éclairer 2025

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Les mises en chantier de logements comme de locaux ont enregistrés leur plus faible cumul sur une année civile, avec un plongeon de 35,9% sur un an des logements neufs commencés et de - 24% en deux ans pour le non résidentiel. 

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 Arrêtés à la fin du 3ème trimestre, le segment de l’entretien-rénovation s’établissait à +0,8%, loin des objectifs espérés.

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Depuis plus d’un, la FFB interpellait les pouvoirs publics sur les risques de pertes massives d’emplois, rejointe depuis quelques mois par la Capeb. Les chiffres leurs donnent raisons. La filière a ainsi perdu en deux ans 34 000 postes. L’intérim n’est pas à la fête non plus avec un recul de 8900 postes en équivalent temps plein.

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Autre point noir sujet d’inquiétude des fédérations, les chiffres de disparition d’entreprises. Si jusque-là, le Bâtiment avait réussi à limiter les pertes, 14 000 défaillances ont été enregistrées ces douze derniers mois. Du côté des créations d’entreprises, le niveau est stable, mais les observateurs du GIE Cerc note une baisse sur le 4ème trimestre, quelle que soit la typologie d’entreprises.  

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Trois indicateurs peuvent donner un début d’éclairage. Le nombre d’autorisations de construction de logements à fin décembre tout d’abord : un chiffre mensuel malheureusement à la baisse, avec -5,5%. Deuxième indicateur, le niveau de réservation de logements neufs par les particuliers. Il était en hausse de 5,8% au 3ème trimestre, dernière statistique disponible, mais à un niveau encore très bas. Enfin, l’engagement des investisseurs institutionnels, et là encore, les réservations en blocs sont restées stables à un niveau faible.

Le contexte international, tout autant que la situation politique et budgétaire en France n’ont pas favorisé un retour de la confiance en fin d’année dernière. Toutefois, chez les acteurs de l’immobilier, en particulier, mais aussi pour l'Unicem, des frémissements dans les transactions, en lien surtout avec la baisse des taux d’intérêt bancaire avait donné lieu à un regain d’espoir. Le vote du budget et le maintien de l’actuel gouvernement, pourrait avec les différentes mesures annoncées, tel que l’extension du PTZ pour le neuf et la stabilisation des dispositifs d’aides pour la rénovation, faire progressivement repartir la machine. Les chiffres du prochain printemps, seront à ce titre, à examiner à la loupe pour savoir si ces conjugaison de facteurs plus favorables suffira.