[WorldSkills] L'UMGO ouvre un fonds participatif pour faire grandir les graines de maçons
C'est une initiative originale qu'a entrepris l'UMGO-FFB (Union de la Maçonnerie et du Gros Œuvre) pour à la fois soutenir les jeunes qui représenteront la France au WorldSkills, mais aussi indirectement promouvoir les métiers du gros oeuvre et de la maçonnerie. Le syndicat a ainsi lancé un appel à financement participatif et signé avec WorldSkills France une convention pour l'encadrer.
Pour recueillir les dons des entreprises, adhérentes ou non de la FFB, qui souhaiteraient participer à cette mobilisation en faveur de la qualification des jeunes maçons, un espace dédié a été mis en place par WorldSkills France . A noter que ce mécennat peut être défiscalisé à hauteur de 60 %.
Préparer les champions, promouvoir les métiers
« Nous mobilisons notre réseau en faveur d’une jeunesse qualifiée dont les compétences sont des ressources précieuses des entreprises. » explique l'UMGO-FFB. qui entend par là contribuer à « assurer le recrutement pérenne de jeunes maçons français. »
Quelles seront les actions financées par ce fonds ? L'UMGO en précise les contours. Il s'agit tout d'abord d'aider à la préparation des compétiteurs maçons, constructeurs en béton armé et tailleurs de pierre qui se présenteront aux finales nationales, européennes et mondiales desWorldSkills. Plus précisément, le fonds pourra financer les stages d’entraînement au sein des centres de formation labellisés Centres d’excellence de WorldSkills France ; la location de matériel et achats de matériaux ; l'hébergement et restauration pendant les épreuves ou les entraînements…
Le second volet porte sur le lancement d'actions de promotion des métiers du gros œuvre et de la maçonnerie, toujours dans le cadre des compétitions WorldSkills en France. Pour valoriser ses métiers et accroitre leur attractivité, l'UMGO entend donc mieux s'appuyer sur ces champions des compétitions WorldSkills pour en faire de véritables ambassadeurs . Cette campagne va finalement bien au-delà de la compétition, car comme le souligne Christophe Possémé, l'enjeu est aussi d'« assurer la relève ! »