
Dérèglement climatique : les français conscients, mais encore peu préparés

Sécheresses, inondations, vents violents… Le climat s’invite dans nos maisons. Selon une étude menée par OpinionWay pour BigMat auprès de 2 466 français, trois quarts d’entre eux estiment que les pouvoirs publics n’anticipent pas suffisamment les risques climatiques sur les habitations.
Des effets déjà visibles sur le terrain
Les conséquences du dérèglement climatique se manifestent désormais au quotidien. En effet, 59 % des sondés constatent la prolifération de nuisibles comme les moustiques ou les frelons asiatiques, 45 % observent des changements dans la faune et la flore locales, et un français sur deux dit avoir renoncé à utiliser son jardin lors d’épisodes de canicule.
Les dégâts sur le bâti sont tout aussi parlants, 50 % disent avoir subi des dommages liés à des vents violents, 47 % des altérations dues aux alternances brutales de sécheresse et de pluie, 41 % des inondations ou affaissements de terrain, et 30 % des gelées ayant abîmé plantations ou infrastructures.
Ces phénomènes, accentués par le retrait-gonflement des argiles, fragilisent particulièrement les maisons construites entre 1950 et 1990, souvent mal adaptées aux mouvements de terrain. Fissures, affaissements et problèmes d’étanchéité se multiplient, nécessitant des interventions techniques lourdes et coûteuses.
« Le bâtiment est à la fois contributeur et victime du changement climatique. Adapter son habitat ne s’improvise pas : cela suppose des matériaux adaptés, des compétences techniques et un véritable accompagnement des ménages », souligne Fabio Rinaldi, président du directoire de BigMat France.
Une volonté d’adaptation, freinée par l’incertitude
Malgré ce constat, près de 45 % des Français n’ont encore rien prévu pour adapter leur logement. Beaucoup hésitent, faute d’informations claires, de moyens ou de conseils techniques. D’autres se disent découragés par la complexité des travaux.
À l’inverse, plus d’un français sur deux (54 %) prévoit de passer à l’action, avec des intentions plus marquées en Île-de-France (66 %), en Occitanie (58 %) et en PACA (57 %). Les projets les plus cités concernent la gestion de l’eau, le choix de végétaux résistants à la sécheresse, la création de zones d’ombre ou encore l’installation d’équipements d’économie d’énergie.
Le jardin, nouveau front climatique
L’extérieur des maisons devient un véritable terrain d’adaptation. En effet, 64 % des répondants associent leurs projets d’aménagement à des enjeux climatiques ou énergétiques, notamment la réduction de la consommation d’eau, la création d’espaces ombragés, l’amélioration de l’isolation ou la pose de panneaux solaires (38 %). Mais 40 % estiment que les conditions météo compliquent déjà la réalisation de ces travaux, et 38 % craignent que le climat compromette leur durabilité.

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