G&B Fissaggi renforce ses ambitions pour la France

Dans l’Hexagone, celui qui officie désormais au poste de directeur France ne cache passe ses ambitions. « L’objectif est clair : développer le marché français, car il y a encore de la place malgré la présence de nombreux acteurs dans le secteur de la fixation », estime Karim Tachet.

Fondée à la fin des années 1970 et notamment connue pour la cheville Bi-Fix by G&B Fissaggi*, l’entreprise familiale développe une gamme de produits qui s’étoffe au fil de l’eau : de la cheville légère au scellement chimique. Outre la France, elle s’appuie sur trois autres filiales en Europe : l’Allemagne, l’Espagne et la Grande-Bretagne.
* Cheville multi-expansion bi-composant destinés à tout type de matériaux de construction.
 

Les atouts de la société ? « Nous menons une politique d’innovations et de développement ambitieuse. De plus, la force du groupe est d’être une entreprise européenne à taille humaine ; ce qui permet de bénéficier d’une souplesse pour répondre aux besoins de nos clients », argumente Karim Tachet, le directeur commercial France et Bénélux du groupe. D’ailleurs, le triptyque “design, qualité et coûts maîtrisés” doit permettre à G&B Fissaggi de renforcer sa présence dans les zones chaudes (libres-services) des enseignes de la distribution Bâtiment.

« Nous souhaitons bien évidemment développer la marque G&B. Mais nous sommes par ailleurs capables de proposer des produits en MDD [marques de distributeurs], voire de travailler avec d’autres fabricants pour les compléments de gammes », détaille le manager.

En outre, la PME piémontaise a récemment investi dans l’outil industriel. Elle s’est dotée de nouvelles presses et de machines à emballage de dernière génération. Ces équipements doivent lui permettre d’accélérer son développement, notamment en France.

Séduire la distribution professionnelle passe aussi par la fourniture d’outils d’aide à la vente. À cet égard, le fournisseur propose des boxes comptoirs, des présentoirs promotionnels, un logiciel de dimensionnement en ligne, ainsi que des formations techniques à destination des forces de vente des enseignes.

Des tests chantier peuvent être également effectués. De la sorte, Karim Tachet pense être en mesure d’« aider les distributeurs à récupérer des parts de marché. Jusqu’alors, le canal de la vente directe restait majoritaire ». Comment ? « En répondant aux besoins clients avec encore plus de rapidité et des prix très compétitifs », résume le dirigeant. Franck Guidicelli