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[Chantier] La Basilique de Vezelay retrouve son éclat
Publié le 12/12/2019
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Ce qui frappe, en entrant dans la basilique Sainte Marie-Madeleine de Vézelay, c’est la clarté diffusée par les hautes fenêtres, qui se répercute sur la pierre du dallage, des murs et des piliers, et sur l’enduit des voûtes. Malmenées par le temps, l’humidité et les infiltrations, ces voûtes font l’objet d’une réfection, quasiment terminée, puisque le chantier actuel ne concerne plus que celles de l’avant-nef.
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La quatrième phase de travaux, débutée en février 2019, concerne la façade occidentale et l’avant-nef, dont les voûtes en berceau totalisent une superficie d’environ 950 m². Le budget alloué aux travaux de l’avant-nef avoisine 400 000 euros.
La chaux aérienne, idéale pour rendre leur éclat aux voûtesDélités, parsemés de tâches, de fissures et d’auréoles, les enduits des voûtes nécessitaient une remise en état de qualité et durable, respectant les techniques antérieurement utilisées. La chaux aérienne Tradical H 98 de BCB a été prescrite par l’agence d’architecture 2BDM pour plusieurs raisons : d’abord, sa capacité à respecter la “perméance” du support permet les échanges de vapeur d’eau et préserve le bâti. Quand le mortier est appliqué, la chaux aérienne, exposée à l’air commence sa prise (carbonatation). Elle se transforme en calcaire et prend alors la même structure que la pierre. La blancheur extrême que lui confère sa pureté répond à la volonté de l’architecte de retrouver la « lumière vivante » si caractéristique au lieu.Ensuite, sa capacité à être modulée et travaillée de manières différentes permet d’obtenir des résistances améliorées mais aussi des nuances et reflets spécifiques. Utilisée ici en pâte, elle a été mise à « gonfler » à l’avance à l’abri de l’oxygène pour obtenir des mortiers plus onctueux et faciles à appliquer.
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La chaux aérienne, l'alliée du bâti ancien
La chaux aérienne donne toutes leurs qualités de perméance, de compatibilité et de durabilité aux mortiers et enduits. BCB a décliné une gamme 100 % chaux aérienne dédiée aux pros du patrimoine, Tradical Monuments Historiques, dont fait partie la chaux pure éteinte Tradical H 98, d’une finesse et d’une pureté supérieures aux exigences de la norme NF EN 459 des chaux de construction. Base pour préparer et réaliser mortiers de maçonnage et d’enduisage, coulis, badigeon et patine, elle peut s’utiliser pure ou mélangée
Les acteurs du chantier
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UN PEU D’HISTOIRE
Des moments clés de la vie de la basilique
Visitée chaque année par un million d’amateurs d’histoire et d’art mais aussi de pèlerins, Sainte Marie-Madeleine de Vézelay a pour origine un monastère de moniales bénédictines fondé dans la deuxième moitié du IXe siècle (quelques moines et moniales des Fraternités monastiques de Jérusalem occupent toujours les lieux).Le premier édifice est dévasté en 1120 par un incendie. La nef est reconstruite en style roman, avec une avant-nef, élevée en 1140. Vers 1165-1190, le chœur et le transept sont édifiés en style gothique ; puis, en 1260, la tour Saint-Michel et le fronton de la façade.Merveille d'architecture médiévale religieuse, civile et militaire de Bourgogne, la ville de Vézelay et son principal joyau ont connu des mises à sac, démantèlements, démolitions, vandalisme et méfaits du temps… L’ancienne abbatiale, devenue simple église paroissiale fin XIXe, se dégrade dangereusement, jusqu’à ce que Prosper Mérimée, alors inspecteur des Monuments Historiques s’y intéresse et mandate le jeune Eugène Viollet-Le-Duc pour d’importants travaux de restauration. Achevés en 1859, ceux-ci démontrent le souci de l’architecte de retrouver les sources éléments architecturaux du bâtiment. Viollet-Le-Duc apporte aussi quelques modifications de taille, au prix de choix audacieux.En 1920, l’église devient basilique. En 1979, le site dans son ensemble est inscrit au Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco, relançant un programme de restauration.
Visitée chaque année par un million d’amateurs d’histoire et d’art mais aussi de pèlerins, Sainte Marie-Madeleine de Vézelay a pour origine un monastère de moniales bénédictines fondé dans la deuxième moitié du IXe siècle (quelques moines et moniales des Fraternités monastiques de Jérusalem occupent toujours les lieux).Le premier édifice est dévasté en 1120 par un incendie. La nef est reconstruite en style roman, avec une avant-nef, élevée en 1140. Vers 1165-1190, le chœur et le transept sont édifiés en style gothique ; puis, en 1260, la tour Saint-Michel et le fronton de la façade.Merveille d'architecture médiévale religieuse, civile et militaire de Bourgogne, la ville de Vézelay et son principal joyau ont connu des mises à sac, démantèlements, démolitions, vandalisme et méfaits du temps… L’ancienne abbatiale, devenue simple église paroissiale fin XIXe, se dégrade dangereusement, jusqu’à ce que Prosper Mérimée, alors inspecteur des Monuments Historiques s’y intéresse et mandate le jeune Eugène Viollet-Le-Duc pour d’importants travaux de restauration. Achevés en 1859, ceux-ci démontrent le souci de l’architecte de retrouver les sources éléments architecturaux du bâtiment. Viollet-Le-Duc apporte aussi quelques modifications de taille, au prix de choix audacieux.En 1920, l’église devient basilique. En 1979, le site dans son ensemble est inscrit au Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco, relançant un programme de restauration.
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