Covid-19 / R.Godin (Adexsi) : "Nous sommes prêts à reprendre"

R.G : "Nous avons senti dès mardi dernier que le château de cartes était en train de s’écrouler, c’est-à-dire qu’entre le début de journée et l’après-midi, il y a eu de nombreux changements. Les différents acteurs du secteur se sont beaucoup interrogés entre eux mardi matin avant de finalement fermer dans l’après-midi. Il y a eu un effet boule de neige au fur et à mesure des annonces de fermetures des fabricants et des fournisseurs. Les artisans ont ensuite été logiquement impactés. De notre côté, nous avons décidé de stopper notre activité mercredi soir pour laisser le temps à nos clients et à nos partenaires de s’organiser. Nous sommes déjà en train de nous préparer pour reprendre l’activité le plus rapidement possible. Nous souhaitons être opérationnels dès la reprise que ce soit au niveau des stocks ou au niveau de notre organisation. Il faut également réfléchir au meilleur moyen de respecter les exigences sanitaires face à ce virus en désinfectant les locaux par exemple.

R.G : Nous n’en avons aucune idée. Le plus tôt possible. Nous avons mis en place une permanence commerciale pour suivre l’activité du secteur. Nous avons également une permanence pour recevoir les livraisons de nos fournisseurs encore ouverts durant les 15 prochains jours. Il faut avoir le stock nécessaire pour pouvoir reprendre de la meilleure façon possible. Des négociants nous ont contactés pour savoir si nous étions prêts à les livrer s’ils réouvraient dans les prochains jours. Nous sommes prêts.

R.G : Tout le monde est entré en période de chômage partiel. La nouveauté, c’est que nous n’avons jamais autant télétravaillé et nous organisons des visioconférences tout au long de la journée avec les différentes équipes du groupe. Nous avons même créé un groupe Whatsapp pour que nous gardions tous les contacts entre nous. Je pense que ces nouvelles habitudes de travail vont laisser des traces à l’avenir. Dès le début de la crise, nos équipes se sont serré les coudes et ont dépassé leur domaine de compétence. Ce sera bénéfique pour l’avenir. Cette situation a également permis à chacun de se familiariser avec les différents outils technologiques dont nous disposons aujourd’hui.

R.G : Cette décision est due à plusieurs choses. Premièrement, les entreprises ont voulu préserver la santé de leurs employés. Ensuite, de nombreux clients ne souhaitent plus accueillir de professionnels chez eux pour éviter les risques de propagation du virus. Au sein du Groupe Adexsi, nous avons des entreprises de pose. Ces dernières sont à l’arrêt, car nous n’avons pas reçu les matériaux et les machines sur les chantiers. La situation devenait trop dure pour nos entreprises de respecter les exigences sanitaires : les employés ne peuvent pas être à deux dans un camion par exemple. Nous avons tous envie que les chantiers continuent, mais il vaut peut-être mieux arrêter durant quelques semaines plutôt que d’aggraver cette crise sanitaire.

R.G : Pour l’instant, il est difficile à mesurer. Nous avons plus le sentiment d’une pause temporaire de l’activité. Les chantiers commencés ou prévus ne vont pas être remis en cause à priori. Tout l’enjeu va être de relancer l’activité du secteur dès la fin du confinement. Il faudra aller le plus vite possible pour essayer de rattraper le temps perdu. Évidemment, il faut espérer que cette crise ne s’étale pas trop dans le temps. Nous essayons d’avancer en parallèle sur des éléments dont nous nous occupons peu habituellement comme des projets organisationnels ou informatiques. Tout ça nous permettra d’être plus efficace au moment de la reprise.

R.G : Nous avons pris contact avec eux pour les accompagner dans leurs devis ou dans leurs chantiers en cours. Nous voulions vérifier lesquels continuaient de travailler et lesquels arrêtaient temporairement. Nous avons tenté de les informer le mieux possible et de savoir ce dont ils avaient besoin. C’est pour cela que nous avons mis en place des permanences pour les accompagner le mieux possible. Il faut leur offrir le meilleur service possible selon leurs besoins. Eux aussi doivent être prêts pour la reprise. Aujourd’hui soit ils sont refusés sur les chantiers, soit ils manquent de matériels."

• 6 sociétés : Bluetek, Essertec, Souchier-Boullet, SIA, Langethermo, Tellier Brise-Soleil
• Différentes marques : Lightube, Souchier, Boullet, Genatis
• 9 usines dont 7 en France
• 17 localisations pour la pose et la maintenance

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