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Pavé tok

Sur les chantiers, Kooping a l’œil partout

Stéphane Vigliandi
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Kooping.

En vue de sensibiliser les compagnons et apprentis au port des bons EPI, la start-up parisienne a développé un système d’analyse d’images vidéo en temps réel prises sur les chantiers ou en ateliers destiné à l’usage des préventeurs.

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Bien mesurer pour bien agir ! Kooping a décidé d’exploiter l’intelligence artificielle pour réduire tout risque d’accident sur les chantiers. Son leitmotiv ? « Mesurer le bon port des EPI pour comprendre, analyser et agir au service de la prévention. »

Grâce à l’analyse d’images vidéo en temps réel, son dispositif permet de détecter d’éventuels comportements à risques sur les chantiers. Il parvient, par exemple, à caractériser les distances de sécurité entre les compagnons, le port ou non d’EPI (casques, masques, lunettes de protection, respect du marquage au sol, etc.) tout comme des mouvements susceptibles de générer des troubles musculosquelettiques ou encore les cas de fièvre durant les épisodes caniculaires.

Figurant parmi les neuf lauréats de l’appel à projets innovants 2023 du Club Déméter, Kooping exploite la data pour réduire les risques de TMS au travail.

Réduire les comportements à risque

La solution de Kooping compile ensuite l’ensemble des données statistiques relatives aux comportements à risques constatés sur les chantiers, en atelier, etc. Selon Marc Decombas, le fondateur et PDG de la start-up, il n’est « absolument pas de pointer du doigt un collaborateur », mais bien d’« identifier les causes d’incidents ou d’accidents pour pourvoir ensuite adapter la formation ou toute autre mesure de prévention ».

Pas question toutefois de se prendre pour Big Brother ! Les données sont après coup dégradées ; les personnes n’étant alors plus identifiables. Après seulement une semaine d’exploitation des données, la start-up estime qu’il est possible de faire évoluer les comportements à risque. Les statistiques compilées s’affinent au fil du temps pour permettre de constater, le cas échéant, les progrès réalisés.
 

Stéphane Vigliandi
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