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Les idées reçues sur le PVC et ses effets sur la santé

Denis Gentile
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Les idées reçues sur le PVC et ses effets sur la santé

De nombreuses idées reçues circulent sur le PVC et ses effets sur la santé. Comment réagit-il en cas de combustion ? Contient-il du plomb ? Provoque-t-il des allergies ? Steve Le Bris, directeur de la société First Plast en France, répond à toutes ces questions et lève tous les doutes.

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Steve, en cas de combustion le PVC est-il dangereux pour notre santé ?

« En ce qui concerne le comportement du PVC en cas d'incendie, les principales caractéristiques peuvent être résumées comme suit :

Le PVC est capable d'obtenir les meilleurs résultats de réaction au feu par rapport à n'importe quel matériau thermoplastique : Euroclasse B-s1-d0.

Le PVC ne contribue pas à la propagation du feu.

Le PVC est auto-extinguible : il arrête de brûler une fois la source de flamme retirée.

Le PVC a intrinsèquement un potentiel élevé de résistance aux sources d'inflammation : il ne contribue pas ou ne contribue que très peu à l’inflammation.

Le PVC développe une quantité modeste de chaleur, cela implique une contribution minimale à la diffusion de la chaleur.

Le chlorure d'hydrogène (HCl) contenu dans la fumée est très irritant et fournit un signal immédiat du développement de l'incendie en agissant comme une alarme de fuite.

En cas d'incendie, le PVC ne dégage pas d'étincelles qui contribuent à la propagation.
Le PVC se dilate et se carbonise lorsqu'il est brûlé, créant ainsi une couche protectrice contre la propagation des flammes. Cette propriété représente une contribution significative au ralentissement de la propagation du feu et de la chaleur, à tel point qu'en France cette caractéristique est réglementée et certifiée par l'application d'une marque spécifique (NF Me).

La fumée dégagée par la combustion du PVC n'est pas plus toxique que celle de tout autre matériau à base de carbone, y compris les matériaux naturels comme le bois.

On sait que le PVC dégage des dioxines en cas d’incendie.

Tous les matériaux contenant du chlore, y compris le bois, les feuilles et les résidus alimentaires, peuvent produire des dioxines lorsqu'ils brûlent.
Les dioxines sont un groupe de 210 substances formées par les dibenzodioxines polychlorées et les dibenzofuranes polychlorés (PCDD et PCDF), mais seule une petite partie de celles-ci, avec des atomes de chlore dans des positions spécifiques, ont une toxicité élevée.

En cas d'incendie, le PVC peut former des dioxines qui sont en partie absorbées par les particules de suie contenues dans les fumées. »

Le PVC contient-il du plomb ?

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Le PVC est un matériau durable
Le PVC ne contient pas de plomb, c'est un matériau durable

« Le PVC produit avant 2010 contenait du plomb, car ses sels organiques étaient les principaux additifs du PVC, appelés stabilisants, nécessaires pour le rendre maniable. 

Cependant, après 2010, les stabilisants au plomb ont été progressivement remplacés par ceux à base de calcium et de zinc, moins toxiques et dangereux. 

Le plomb peut donc être trouvé dans le PVC installé au cours des décennies précédentes ou dans des artefacts provenant de certains pays non européens où l'utilisation de stabilisants au plomb est encore autorisée. »

Le PVC provoque-t-il des allergies ?

« Nous n'avons pas connaissance d'études spécifiques montrant des allergies développées en raison de l'utilisation de PVC. »

L'ennemi, c'est le PO-LYÉ-THY-LÈ-NE !

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Steve Le Bris, directeur de la société First Plast en France
Steve Le Bris

La facilité du langage, on pourrait même dire la paresse du langage, nous conduit à utiliser un terme générique pour des réalités différentes.

Le plastique est nuisible, les objets en plastique mettent plusieurs centaines d’années avant de se dégrader dans la nature, le plastique envahit les océans, etc.

Mais c’est faux, ce que l’on désigne comme « le plastique »  n’est en réalité « qu’un plastique », dont le vrai nom est le Polyéthylène (PE).

Steve Le Bris, au cours des 4 volets de cette saga, nous aura au moins appris une chose : à prononcer ce nom barbare PO-LYÉ-THY-LÈ-NE pour bien le distinguer d’un autre plastique aux propriétés plus nobles, le PVC.

Denis Gentile
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