Des petites nouvelles au collège Le Roy de Bergerac

Le conseil départemental de la Dordogne a décidé de remplacer deux chaudières parvenues en fin de vie au collège Eugène Le Roy, notamment en raison d’une fuite sur le réseau de gaz qui avait endommagé la chaufferie. Une analyse thermique, menée au moyen de l’outil Quelle-Chaufferie+ (De Dietrich) a déterminé la puissance calorifique nécessaire pour dimensionner l’installation en fonction des caractéristiques du bâtiment (orientation et localisation) et de son mode de régulation. Il a été calculé qu’il fallait disposer de 650 kW seulement (soit 41 % de moins que les anciennes chaudières). D’où le choix d’une solution hybride composée de trois pompes à chaleur MMTC R32 (40 kW) plus une chaudière gaz à condensation type C640. Ce qui permet de respecter les objectifs de décarbonation et exigences du décret Tertiaire. Guillaume Guichard, ingénieur territorial pour le conseil départemental, explique : « Nous avons des obligations réglementaires pour les bâtiments tertiaires de faire des économies d’énergie à l’horizon de 2030, de 40 % sur tous les bâtiments tertiaires de plus de 1 000 m², ce collège en fait partie ».

Cette solution couplée offre plusieurs avantages, dont une grande flexibilité. De Dietrich annonce : « Les PAC MMTC sont capables de fournir une température de départ maximale de 60 °C et de fonctionner efficacement même à des températures de -20 °C ». Elles assurent non seulement le chauffage et le rafraîchissement mais aussi la production d’eau chaude sanitaire. La chaudière gaz à condensation, de son côté, qui prend le relai en cas de grand froid, offre une large plage de modulation et s’avère compatible avec un mélange gaz-hydrogène à 20 %. L’industriel ajoute : « L’hybridation permet d’adapter la production de chaleur aux besoins réels, réduisant ainsi les consommations et les émissions polluantes ».

Mise en service en décembre 2023, l’installation livrera ses premiers secrets au bout d’une année d’exploitation. Guillaume Guichard précise en effet : « Avec De Dietrich puis avec notre futur exploitant, nous avons pris la décision d’instrumenter fortement cette installation pour voir si ce qui était prévu initialement en termes de bénéfices énergétiques sera bien au rendez-vous ». Si les résultats sont satisfaisants, pas moins de six autres chaufferies supplémentaires seront équipées d’installations du même type.