Des mots plus forts que le Covid-19 (3e partie)

Marc Wast
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Voici le 3e et dernier épisode de notre grand dossier consacré aux initiatives des industriels en vue de la sortie de cette crise liée au coronavirus. Pour prendre connaissance des deux premières parties : de A à E et de F à O .

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P… COMME PRÉVENTION

La sécurité du personnel est LA préoccupation majeure de chaque responsable d’entreprise qui a bien voulu participer à ce dossier. Outre la responsabilité qui incombe à chaque dirigeant, le côté humain et la préservation de la santé de chaque collaborateur passe avant tout. Et cette tâche est rendue encore plus difficile du fait que les inconnues au sujet de ce coronavirus sont encore nombreuses.

3 questions à…
Alexandre Gouré – Directeur Edycem PPL

Zepros : Comment avez-vous gérer l’adaptation des process de production dans votre usine de préfabrication béton ?

Alexandre Gouré : Juste après l’obligation de confinement, nous avons décidé de contacter par email et téléphone nos 50 collaborateurs pour savoir, sur la base du volontariat, qui voulait continuer à travailler pendant cette période délicate. Seulement 4 % ont souhaité avoir recours au chômage ou à un arrêt de travail car il s’agissait de personnes à risque ou devant s’occuper de leurs enfants. Ceux qui ont accepté de reprendre se sont impliqués dans les procédures et les actions mises en place.

Zepros : Quelles étaient ces actions ?

A.G. : D’abord des principes généraux comme l’interdiction du covoiturage, l’apport de son propre panier repas, la limitation de l’accès aux vestiaires, la mise à disposition de tous les matériels, équipements et désinfectant, la distanciation sociale portée à 2 mètres, l’affichage sur chaque porte des locaux des personnes habilitées à entrer. Ensuite, l’élaboration de fiches de poste totalement individualisées (production, contrôle qualité, logistique…) intégrée à un kit personnalisé qui comprend également masque, stylo, autorisation de déplacement, gants, lingettes…

Zepros : Quels enseignements en avez-vous tiré ?

A.G. : D’une part, un engagement et une implication totale de toutes les équipes pour le respect de ces règles de sécurité grâce à une prise de conscience du danger réel. D‘autre part, même si la prévention est un souci constant dans le fonctionnement de l’entreprise, ces nouvelles règles drastiques ont été parfaitement suivies à l’instar du nettoyage systématique des outils de production, des chariots élévateurs après chaque utilisation. Enfin, et c’est encore plus surprenant, malgré ces contraintes qui sont d’évidence chronophages, nous avons noté une augmentation de la productivité. Certainement une conséquence de pertes de temps moindres et d’un surcroit de concentration lors de l’exécution des différentes tâches.

Chez AMCC, la reprise « progressive » s’est faite mi-avril. Nouveau fer de lance d’AT Partner (le pôle BtoB Chantier du groupe Atrya-Tryba), la marque de menuiseries a conçu « des poignées de portes à manipuler… sans contact » (à manipuler avec l’avant-bras) pour renforcer encore la sécurité des salariés en atelier. Une solution ingénieuse que l’ETI basée en Alsace a conçue avec son imprimante 3D. Destiné à l'origine aux équipes de maintenance d'AMCC pour optimiser le service clients, cet équipement très récent est installé dans son usine 4.0 de l’Indre

Pour détailler le dispositif de « reprise maîtrisée » des 200 salariés dans l’usine de Thonon-les-Bains (74), Veka France et son CSE ont adoubé un “Capitaine Santé & Sécurité-Covid” qui n’est autre que le responsable Hygiène & Sécurité de l’entreprise. Ce dernier a organisé plusieurs sessions de présentation de 45 mn sur le respect des protocoles. « Il faut rester vigilant en permanence sur le respect des gestes barrières. En particulier, lorsque les équipes de production se relaient, il peut y avoir un relâchement sur la distanciation sociale », estime le P-dg Jos Lenferink. Si toutes les conditions sanitaires sont rôdées et deviennent « la convention, sans doute, pour de nombreux mois », le manager reste circonspect sur les semaines et les mois à venir. Pour dédramatiser, il emprunte à Pierre Dac ce trait d’humour : « Les prévisions sont difficiles à faire… surtout quand elles concernent le futur ! ».

P… COMME PROCESS

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Cette crise va certainement avoir des conséquences durables sur le fonctionnement des entreprises. Déjà sujettes à de nombreuses contraintes réglementaires, les procédures vont être encore plus rigoureuses pour répondre aux enjeux sanitaires. Ainsi, « les process resteront en place longtemps, avec la possibilité d’une 2e vague épidémique. Nous devrons vivre avec, pendant tout 2020, voire en 2021. Même une fois sortis de cette situation d’incertitude, nous garderons par exemple le « drive » qui est une solution extrêmement efficace, où en commandant à l’avance, le client récupère le matériel en 5 minutes chrono. La dématérialisation sera, elle aussi, grandement accélérée, notamment avec la signature électronique. Les méthodes de télétravail actuellement expérimentées pourraient être conservées. Nous irons en tout cas plus loin dans le travail à distance », prévoit Olivier Colleau (Kiloutou).

De son côté, Yannick Ainouche (Ex’Im) estime que « la prévention des risques va encore être accrue sur les chantiers. Cela affectera les relations sociales, et cela va compliquer les choses avec des étapes supplémentaires de nettoyage du matériel. Autre problème, un technicien sur un chantier ne peut pas être isolé, pour éviter les accidents et prévenir les blessures. Or, il ne doit pas non plus y avoir d’interactions entre les personnes… Nous devrons donc mobiliser deux techniciens, ou en faire accompagner par un responsable SPS, toujours sans interaction. Cela peut vouloir dire deux véhicules différents aussi. Bref, ce sera plus compliqué logistiquement et plus coûteux ».

VITE DIT…
« Cette nouvelle donne va obliger les professionnels de la maitrise d’œuvre à s’adapter plus rapidement. De nouvelles méthodes de travail sur chantier pourront être mises en place pour optimiser le temps de pose. Sans rattraper totalement le temps perdu, ce critère peut prendre une réelle importance pour augmenter la productivité ». François Chardon- Xella

R… COMME REPRISE

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Tout le monde l’attend avec une impatience non dissimulée. Ces deux derniers mois d’activité au ralenti ont mis des fourmis dans les jambes de tous les acteurs du secteur. Comment sera la reprise, en U ou en V ? De l’avis majoritaire, elle sera vraisemblablement progressive du fait que les grands chantiers sont encore au point mort et que les autres chantiers des particuliers devraient redémarrer au fur et à mesure du déconfinement et de la volonté des ménages de bien vouloir accorder un accès plus large à leurs logements. Preuve de ce frémissement par la voix de Jean-Pierre Laherre de Ursa qui a constaté « un changement de cap très net entre il y 3 semaines et aujourd’hui. Nos partenaires sont des observateurs privilégiés avec qui nous travaillons sur les remontées du terrain. Si les mises en stock s’effectuent aujourd’hui au cas par cas et restent assez limitées en termes de volumes, dans la mesure où personne ne veut réellement s’engager, nous demeurons vigilants aux signaux émanant de nos interlocuteurs pour bien préparer le “après” confinement ».

Idem pour Lorenzo Mannara (Armstrong Ceiling Solutions) pour qui « la reprise sera progressive au mois de mai, le robinet ne s’ouvrira pas aussi vite qu’il s’est fermé. Nous aurons du stock à écouler et les chantiers, du retard à rattraper. Or les mesures de distanciation à appliquer sont assez compliquées à respecter. Il y a donc un grand flou ».

Quant à Olivier Colleau (Kiloutou), « Nous allons progressivement rouvrir l’ensemble du réseau pour atteindre les 150 ou 200 agences mi-mai. Nous nous y préparons mais nous resterons flexibles par rapport à l’activité réelle de nos clients ».

« Nous voyons une lumière au bout du tunnel avec le déconfinement du 11 mai. Mais la santé des salariés et de leurs familles passe avant tout. Nous reprendrons donc, atelier par atelier, avec des personnes sans doute maintenues en télétravail pour l’administratif, et les équipements nécessaires pour les autres. Il faut que nous puissions équiper l’ensemble des salariés de masques de protection. Nous allons continuer à servir nos clients et à produire tant que nous n'avons pas atteint nos limites de capacité de stockage », Vincent Adam (Swiss Krono)

« Si tout va bien, nous pourrons progressivement redémarrer jusqu’à une activité complète à la fin du mois d’avril avec une organisation ajustée. Mais nous aurons besoin de la présence de nos clients, en France et à l’export, ainsi que de la disponibilité de nos sous-traitants », Brahim Ammar (Jeumont Electric)

Autre vision pour Yannick Ainouche (Ex’Im qui pense que « sur l’immobilier malheureusement, les ventes seront en diminution, car le cash sera tourné en priorité vers les entreprises. Puis les particuliers auront des incertitudes concernant leur situation salariale avec une possible baisse du pouvoir d’achat voire un risque sur l’existence même de leur entreprise (…) Sur la rénovation, la reprise va être tendue car les donneurs d’ordres – bailleurs sociaux, pouvoirs publics – doivent poursuivre leur plan de marche et risquent d’accumuler le retard. Il y a deux scénarios différents : le premier, optimiste, envisage une reprise partielle en mai-juin. Le pessimiste la voit en septembre. Dans ce 2e cas, les entreprises ne tiendront que si l’État assume ses promesses et verse bien le chômage partiel. Pour notre activité, les salaires représentent 75 % des charges d’exploitation. Il y a donc un risque monumental sur les trésoreries et de dépôts de bilan en cascade. Le gouvernement devra être au rendez-vous ».

Du côté de Marc-Robert Jean (Directeur commercial et marketing pour Siamp), « la question est de savoir comment va reprendre l’activité. Le préjudice créé par cette crise sanitaire va durer plusieurs mois. Le pouvoir d’achat de nos clients finaux va certainement être revu à la baisse et certaines entreprises d’installation vont peut-être avoir du mal à sortir de cette crise. Il y a un vrai flou pour le reste de l’année. Nous discutons avec nos partenaires d’opérations à mettre en place pour accompagner la reprise de l’activité mais pour l’instant rien n’est prévu. Notre principale préoccupation est d’estimer le volume de la reprise pour servir le mieux possible les chantiers et nos clients. »

Encore plus concrètement, Valentin Ziraldo (président de Villeroy & Boch France) souhaite indiquer « qu’il y a deux aspects à prendre en compte. Premièrement, nous devons nous intéresser à la situation financière de nos clients. Nous allons analyser chaque cas pour savoir comment alléger la charge financière de nos partenaires. Les demandes autour de ces questions ne sont pas encore là mais elles arriveront. Nous devrons répondre présents, dans la mesure du possible. Le deuxième aspect se situe au niveau commercial avec des actions vers le consommateur final. Il faudra lui donner envie d’investir dans sa salle de bains et dans nos produits plus particulièrement. Nous devons assurer la disponibilité de nos produits pour les installateurs, l’augmentation du trafic dans nos showrooms et la visibilité de notre marque. Il faut garantir une continuité de l’activité plutôt que de miser sur des actions promotionnelles sur du court terme. »

Moins optimiste, Leny Soy (directeur général Keim France) explique : « Nous avons rempli nos stocks afin de parer un éventuel engorgement des commandes au moment de la reprise. Aujourd’hui, nous continuons de faire venir des camions dès que nous manquons d’un produit et nous nous faisons livrer des équipements de protection et du gel hydroalcoolique pour notre personnel en usine même si le télétravail restera de mise le plus longtemps possible. Nous allons continuer à investir principalement sur les habitudes de travail en interne afin d’éviter de prochaines crises sanitaires. Au niveau de la reprise, nous étions plutôt confiants au début du confinement avec une redémarrage rapide. Mais finalement, les gens ont peur de la reprise du travail y compris sur les chantiers. Nous sommes en contact des artisans qui craignent pour leur santé. Le redémarrage de l’activité va être long à se mettre en place. »

Idem pour Valentin Ziraldo (président de Villeroy & Boch France) pour qui « il ne faut pas s’attendre à une reprise forte. Nous allons être confronté à la frilosité du consommateur final pour se rendre dans un showroom et pour activer un projet de salle de bains. Jusqu’au mois de juillet-août, l’activité va reprendre petit à petit tout comme la confiance de nos clients. La partie chantier sera plus active car il va y avoir de nombreux travaux à finir et chacun aura à cœur de le faire rapidement. »

Terminons avec un propos très imagé de Philippe Boussenard (STO) sur la nécessité de faire preuve « d’agilité” face à l’incertitude qui plane sur la relance économique. « Avec le Covid-19, on a pris un mur. Pour nous sortir de cette impasse, pas d’autres choix de l’escalader, de prendre de l’élan et de sauter ce mur, ou alors de le contourner. »

LE CHIFFRE CLÉ
20 %
Le taux d’intervention de réparations des systèmes de chauffage qui pourraient être réglées sans déplacement. Non négligeable quand on sait que les professionnels de la maintenance vont avoir beaucoup de travail pour rattraper le retard de ces dernières semaines. Source Vaillant Group

VITE DIT…
Laurent Legay (directeur marketing Comap) : « Nous sommes en train de construire un plan marketing pour accompagner la relance de l’activité mais il y a encore des incertitudes sur le déconfinement. Nous sommes dans une logique de flexibilité comme lors des premières semaines. Nous préférons tester des actions plutôt que de prévoir des plans à long terme. »

« Ce qui va évidemment primer à la sortie de cette crise, ce sera l’état d’esprit des Français et leur volonté – ou pas – d’entamer leurs projets de travaux lancés avant le Covid-19. Il faudra leur donner encore plus l’envie ! » Arnaud de Seigneurens, Dg de France Fermetures.

S… COMME STOCKAGE

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« Ce qui sera important sera la disponibilité et la flexibilité pour répondre aux demandes de nos clients. Les stocks constitués sont mixtes dans toutes nos usines. Nous sommes à l’écoute des distributeurs et entrepreneurs pour qu’ils obtiennent rapidement le produit désiré, avec le moins de discussion possible. Le redémarrage doit être fluide, sans à-coups. Nous n’aurons pas le temps de rechercher ou de remplacer un produit qui ne convient pas sur un chantier. Or, 25 % de nos références sont du sur-mesure. Il y a de fortes probabilités que le marché s’oriente vers des produits plus standards pour avancer plus vite. Les délais seront raccourcis grâce à des solutions techniques plus abordables et plus rapides », Lorenzo Mannara (Armstrong Ceiling Solutions)

Laurent Legay (directeur marketing Comap) : « Nous sommes en contact permanent avec nos partenaires distributeurs pour comprendre leurs besoins et ajuster notre outil de production. Nous ne voulons absolument pas être dans l’incapacité de servir nos clients tout en évitant de stocker des produits inutilement. Notre équipe commerciale est à l’écoute du marché afin de savoir si nos redémarrons ou non notre production à 100 %. »

V… COMME VIRAGE VERT

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En marge de ce contexte difficile se dessine une sortie de crise qui pourrait faire la part belle à la qualité de vie plutôt qu’à la chasse aux profits perpétuelle. De même, les pénuries criantes de certains matériels considérés comme vitaux font d’ores et déjà réfléchir à une réindustrialisation sur notre territoire, ce qui permettrait, outre l’assurance d’une indépendance retrouvée vis-à-vis des fournisseurs extérieurs et lointains, de réduire l’empreinte carbone de nombreux biens de consommation.

« Les critères d’évaluation RSE évolueront en intégrant les nouvelles pratiques. Plus largement, cette crise appelle à se poser des questions sur la préservation de la vie, avec des préoccupations environnementales et sanitaires plus présentes. Nous serons attentifs aux choix faits par nos fournisseurs en matière de (re)localisations industrielles, leur permettant de réduire leur éventuelle trop forte exposition à la globalisation. Les matériels, en eux-mêmes, seront peu impactés mais j’entrevois une accentuation de la tendance aux motorisations propres », Olivier Colleau (Kiloutou)

Même son de cloche, au niveau industriel celui-là, avec Arnaud Valentin (PDG du Groupe Valentin) : « Nous avons fait le choix d’un virage vert depuis plusieurs années. Aujourd’hui, cette stratégie nous permet d’être serein par rapport à notre capacité de stockage. Nous fabriquons nous-mêmes l’ensemble de nos produits. Nous sommes presque totalement indépendants. Nous réinjectons nos déchets plastiques dans notre procédé de fabrication. Nos produits sont fabriqués à partir de déchets recyclés à hauteur de 30 %. Ce chiffre est voué à augmenter dans les prochaines années, surtout à la suite de cette crise. »

Quant au président de l’UFME (Union des fabricants de menuiseries), Robert Dollat, il estime que cette crise devrait « accentuer la prise de conscience environnementale » déjà à l’œuvre dans la filière. À ce sujet, le Haut Conseil pour le Climat a publié le 21 avril – en écho au plan de relance gouvernemental – un rapport dans lequel il préconise de flécher les aides de l’État vers les filières bas carbone et prône de planifier la neutralité CO2 dans ces secteurs.

En marge des axes du plan de relance que l’AIMCC propose au gouvernement, Jos Lenferink, à la tête de Veka France, évoque d’autres pistes : rendre obligatoire la rénovation des passoires thermiques avec son lot d’aides induites – le non-résidentiel ne pesant que 8 à 10 % du marché des menuiseries en volume ; étendre le mécanisme des CEE ; sans doute mieux encadrer la chaîne du RGE pour apporter plus de visibilité aux clients, etc. Selon lui, « la filière des menuiseries et de la baie peut contribuer aux objectifs de la Stratégie nationale bas carbone » qui prévoit la décarbonation complète des parcs résidentiel et tertiaire en 2050.

VITE DIT…
« Il faudra tirer des enseignements de cette crise, revenir à des productions plus locales pour éviter des pénuries de certains produits ou composants. » Vincent Adam - Swiss Krono

« La relance par la rénovation énergétique a du sens. Les fonds publics (Ma Prim’Renov) et les CEE devraient stimuler cette relance plus vertueuse pour l’environnement ». Philippe Boussenard – STO

Z… COMME ZEPROS

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Comme pour beaucoup d’entre vous, chez Zepros, confinement n’a pas été synonyme d’inactivité. Depuis mi-mars, malgré le télétravail généralisé, les équipes sont restées très actives et la rédaction, via le nouveau site Zepros.fr, est restée en éveil pour vous tenir informés des dernières actualités liées à la crise du Covid-19.

Mais ce n’est pas tout. Notre président, Philippe Paulic, a souhaité apporter sa pierre à l’édifice en créant, EPEE, une charte sur le patriotisme économique. Ce plan de relance en 10 points a été envoyé à la Présidence de la République prouve l’engagement de Zepros d’aider, de construire et de participer à la relance économique.

Et nous continuerons à être à vos côtés, vous chers lecteurs, vous fidèles annonceurs qui avez fait le choix parfois difficile de poursuivre vos campagnes publicitaires, et vous, chers partenaires distributeurs, qui avez bien voulu diffuser nos journaux, malgré cette période chaotique et les contraintes afférentes. Un très sincère merci à vous tous.

Marc Wast
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