Prévention des risques : l’INRS propose de nouvelles pistes d’amélioration

En tout, pas moins de 25 000 demandes d’assistance ont été traitées par l’association (loi 1901). L’an passé, pas moins de 1,3 million de stagiaires ont été formés dans le cadre du Plan national, et le site de l’INRS a enregistré plus de 10 millions de visites pour 24 millions de pages vues – soit 2,3 pages par visite. Environ 8 000 personnes ont également participé aux onze événements organisés par l’institut en 2024.

Différentes familles de risques ont été scrutées à la loupe, et parmi lesquelles figurent les risques chimiques. L’INRS précise : « Des actions ont été développées pour mieux appréhender ces risques et s’approprier les solutions de prévention : nouvelle version du logiciel Seirich, travaux d’études sur l’exposition au méopa [gaz médicinal anxiolytique et analgésique utilisé principalement en milieu hospitalier : Ndlr] ou aux PFAS [aussi appelés “polluants éternels” : Ndlr], mais aussi 35 études conduites en 2024 ».

Du côté des risques physiques et mécaniques, divers travaux de mise en visibilité ont été entrepris, notamment face à la chaleur, aux nuisances sonores, à la conception/transformation des lieux de travail ou à l’intégration de nouvelles technologies d’assistance physique avec les points de vigilance à considérer avant de les employer.

Enfin, concernant les risques liés à l’organisation même du travail, l’INRS explique avoir conduit « une étude sur les malaises mortels en milieu professionnel et les pistes d’actions à mettre en œuvre pour les prévenir », ainsi qu’un dispositif de sensibilisation à destination des managers pour prévenir les risques psycho-sociaux, et « une nouvelle approche pour prévenir durablement les TMS (troubles musculosquelettiques) ».