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La rénovation, c’est mieux en couple ! Les confidences de Mehdi et Saly

Denis Gentile
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Mehdi et Saly, ensemble pour l’amour du bâtiment

Les plus belles histoires commencent par une rencontre. Je vous propose de découvrir celle de Mehdi et Saly, un couple dans le bâtiment. 

Lui, c’est Mehdi, il sait tout faire. Du sol au plafond, il rénove votre habitation dans les règles de l’art. Elle, c’est Saly, elle a tout appris de Mehdi. Mais en plus, elle y ajoute sa touche. C’est une décoratrice hors pair.

Sur TikTok, ils filment leur quotidien sur les chantiers avec humour. Je vous invite à mieux les connaître dans cette interview. Mais surtout, ils vont vous raconter leur histoire d’amour. Il n’y a aucun doute : la rénovation, c’est beaucoup mieux en couple. Même si la vie des artisans est loin d’être un long fleuve tranquille.

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Mehdi et Saly aux Ze Awards du bâtiment

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Mehdi et Saly à la cérémonie des Ze Awards du Bâtiment
Mehdi et Saly à la cérémonie des Ze Awards du Bâtiment

J’ai rencontré Mehdi et Saly à la cérémonie des Ze Awards du bâtiment en octobre dernier. Je suis littéralement tombé sous leur charme. C’est certain, leur relation rayonne et ne vous laisse pas indifférent. On a longuement discuté de nos métiers respectifs, de nos vies et on a beaucoup ri. J’avais très envie de les revoir et de faire cette interview. Pour moi, tout était clair, j’ai noté sur mon planning que cet article devait paraître le jour de la Saint-Valentin.

Bonjour Saly, est-ce que tu as toujours évolué dans le monde du bâtiment ?

« Je ne viens pas du tout du bâtiment. J’ai travaillé une dizaine d’années dans une agence de pub américaine. »

Ça nous fait un point commun, puisque comme tu le sais, je viens d’une autre grande société américaine, Disney. C’est certainement l’expérience la plus importante de ma carrière. Qu’est-ce qui te sert encore aujourd’hui de cette expérience ?

« Presque tout. J’ai pu développer mon aisance relationnelle et mes capacités managériales. À 25 ans, j’avais sous mes ordres des bonshommes de 50 ans et plus. Cela a été une formation humaine extraordinaire. »

En couple sur les chantiers

Saly me raconte la suite de son parcours entre des missions en intérim. Elle s’est remise en cause après la naissance de son fils, puis de sa fille. 

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Les chantiers de l'amour
Mehdi et Saly ou les chantiers de l'amour

Quand as-tu commencé à travailler avec Mehdi ?

« Après la naissance de notre fille (Medhi et Saly ont deux enfants), je me suis d’abord occupée de la gestion administrative. C’est ce que fait souvent la femme de l’artisan dans le milieu du bâtiment. Son métier m’attirait, alors je me suis formée pour devenir décoratrice d’intérieur. On s’est alors retrouvé à intervenir sur les mêmes chantiers. Un beau matin, il m’a demandé : “Et si on s’associait ?” »

Mehdi, en revanche, toi, est-ce que tu as toujours baigné dans ce milieu ?

« Détrompe-toi, même si j’ai bien commencé par un BEP de plomberie-sanitaire-chauffage au lycée Adolphe Chérioux à Vitry-sur-Seine (94). On me disait bien que c’était un métier d’avenir, mais je n’y croyais pas vraiment. Je suis parti en Tunisie dans un club Med. Ensuite, je suis parti en Espagne. À mon retour en France, j’ai trouvé un job chez Bricorama. Sur mon temps libre, j’aidais des potes à rénover des maisons. J’y ai pris goût et j’ai été recruté par une entreprise du bâtiment. Puis, chez Aubade en tant que commercial. Finalement, en 2016, j’ai ouvert mon entreprise de rénovation. 

Je suis tombé en plein boom du Airbnb sur Paris ! Je me suis occupé de la transformation de locaux commerciaux en logements, de la rénovation d’appartements, etc. Je n’ai fait que ça pendant trois ans. C’était très dur, comme la démolition et l’évacuation de gravats en plein Paris, c’est galère et chronophage.

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Mehdi, interview d'un artisan peintre
Une pause méritée pour Mehdi

J’étais épuisé. J’ai fait une pause et j’ai décidé de recentrer les activités de mon entreprise. C’est là que j’ai demandé à Saly de me rejoindre. »

 Comment ça s’est passé ?

« Mehdi était dans un état pitoyable. Il avait besoin de récupérer. Alors, on est parti en vacances. La première semaine, il se levait pour déjeuner et il repartait au lit ! À notre retour, on a trouvé un chantier immédiatement. »

« J’ai dit à Saly : on va faire ce chantier ensemble pour se tester. C’était une maison en meulière. On a gagné notre pari, c’est même notre plus beau chantier. Depuis ce jour-là, on est inséparables non seulement dans notre vie privée, mais aussi dans notre vie professionnelle. »

Monsieur moderne

Est-ce que vous faites tous les travaux sur un chantier ?

« Je suis capable de faire beaucoup de choses. Avec le temps, on a su s’entourer des meilleurs professionnels. Pour installer une chaudière, par exemple, je préfère faire appel à un intervenant extérieur. »

On aime bien mettre en avant les meilleurs artisans du bâtiment. Qui sont-ils ?

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Outils Bosch pour Mehdi et Saly
Des outils Bosch pour le plaisir de Mehdi, Saly et Marco

« S’ils ont des mains en or, aucun d’entre eux n’est sur les réseaux sociaux. Mais je peux quand même te citer Marco. Il a plus de 60 ans et il m’a appris énormément de choses de la vieille école. Tu as vraiment envie de rénover une maison avec lui. Mais le truc marrant, c’est que moi aussi je lui ai appris pas mal de trucs. Lors de notre première réunion de chantier, je suis arrivé avec mon matériel. Il me regarde et pointe du doigt un de mes outils en me demandant : “À quoi ça sert ?” Je lui réponds : “C’est une meuleuse multifonction Bosch.”

Il m’appelle : “Monsieur moderne !” Car je lui sors des équipements qu’il n’a jamais vus. Et il apprend à s’en servir. Je l’ai influencé sur l’achat de ces outils. En échange, il nous a laissé son vieux poste de radio. Comme ça, on pense à lui quand il n’est pas là. »

L'histoire d'amour de Mehdi et Saly

Après votre rencontre professionnelle, j’aimerais que vous nous racontiez votre rencontre amoureuse.

« J’ai toujours eu une grande passion pour l’Espagne. J’allais enfin réaliser mon rêve. J’avais loué un appartement et tous mes bagages étaient prêts. On est en 2007.  J’avais fait mes grands adieux à mes frères. La veille de mon départ, je suis entré en contact avec une jeune fille sur une plateforme de rencontres. C’était Saly. On a d’abord tchatté, puis on s’est appelé vers une heure du matin et on a discuté pendant plus de trois heures. »

Et l’Espagne ?

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Mehdi et Saly : des artisans très connectés
Mehdi et Saly : des artisans très connectés

« Je ne suis pas parti ! J’ai commencé à déballer mes affaires. On s’est vu et je lui ai dit “Il faut que ce soit sérieux notre histoire parce que j’ai mes valises qui sont prêtes !”

« Je lui ai répondu de venir avec ses valises chez moi, précise Saly (rires). 

Lors de notre première rencontre à Joinville-le-Pont (94) sur les bords de Marne, il m’a invitée dans une guinguette ! J'ai été surprise, car j’étais plutôt habituée à l’ambiance des belles brasseries parisiennes. » 

Elle rit encore, puis en un instant, elle redevient sérieuse pour me dire tout émue :

« C’était le plus beau moment de ma vie ! On avait l’impression de se connaître depuis toujours.  »

Mehdi et Saly : pour l'amour du bâtiment

Lors de notre rencontre aux Ze Awards du bâtiment, en écoutant votre histoire, je me suis demandé "Mais est-ce que Medhi et Saly sont vraiment leurs prénoms ?" Parce que je trouve que ça ressemble au titre d’une série américaine

Saly éclate de rire.

« Dans ma famille, on me surnomme “Hayat” qui signifie la vie en arabe. Ma mère me raconte souvent l’histoire de mon accouchement qui aurait pu être tragique. Je suis née en Algérie et j’ai rejoint la France quand j’avais 17 ou 18 mois. J’ai grandi à Asnières (92). Mon prénom inscrit sur ma carte d’identité, c’est Saliha. »

Et toi, Mehdi ?

« C’est bien mon prénom. Ma mère était manouche. J’ai grandi avec la voyance et les traditions des gens du voyage. À l’époque, ce n’était pas la grosse tendance ! Alors, à l’école, je ne devais rien dire pour éviter les discriminations et les remarques sur “les vendeurs de poules” et autres clichés péjoratifs. Elle en a souffert quand elle était petite. Mon père est originaire de la Kabylie, ma grand-mère était Corse. »

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Mehdi et Saly, un couple dans le bâtiment
« J’ai trouvé mon âme sœur. Même dans mes plus beaux rêves, je ne l’avais jamais imaginé. »

Est-ce que vous pourriez me dire en une ou deux phrases quelque chose de l’autre ?

« J’ai trouvé mon âme sœur. Même dans mes plus beaux rêves, je ne l’avais jamais imaginé. »

Il y a un silence et Mehdi intervient pour me dire :

« Saly vient d’éclater en sanglots ! »

La voix tremblante, elle m’explique :

« Mehdi est tellement affectueux, tellement gentil. Il a tout ce que j’attends d’un homme : la bienveillance, il s’occupe à merveille de ses enfants, il pense toujours à nous trois avant de penser à lui. On est fusionnel et très attaché l’un à l’autre. On n’a pas besoin de se parler pour se comprendre. Pour moi, c’est une chance incroyable. »

Et toi, Mehdi, parle-nous un peu de Saly.

« Avant de rencontrer Saly, la même année, j’avais perdu ma maman. Et j’ai vécu des moments très difficiles. Et cela a bouleversé aussi la vie de mes deux petits frères. C’était compliqué pour eux de gérer ce problème et j’ai dû m’occuper d’eux. Cela a été une grosse charge émotionnelle, d’énergie et de travail pour moi. J’avais une relation extrêmement forte avec ma mère. Et là, j’ai perdu mon équilibre. Quelques mois plus tard, je n’étais pas encore prêt à rencontrer quelqu’un. Pourtant, Saly est arrivée et j’ai tout de suite été attiré par elle. J’ai non seulement trouvé la femme de ma vie, mais également une deuxième maman. D’un seul coup, j’avais un double équilibre dans ma vie

Pour moi, Saly est rassurante, sans elle, je ne sais pas si je serais capable de prendre les bonnes décisions… »

L’émotion prend le dessus, Mehdi bafouille un peu et répète les mêmes mots. Je viens à son secours avec cette affirmation : « À deux, c’est mieux ! »

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Mehdi et Saly, la rénovation en couple, c'est beaucoup mieux
Mehdi et Saly, la rénovation en couple, c'est beaucoup mieux

« Oui, à deux, c’est mieux. Et à deux pour la vie, à deux pour toujours. »

Avec une boutade, il réussit à détendre l’atmosphère :

« À deux, c’est d’autant mieux que je n’aime pas travailler seul (rires). »

Dans quelques jours, c’est la Saint-Valentin. Est-ce que vous avez prévu quelque chose ?

« On aime bien les situations décalées, originales. La rose et le resto, ce n’est pas notre truc. C’est la même chose dans notre travail. On essaie toujours de nous démarquer et de faire des rénovations qui sortent de l’ordinaire. On va en profiter pour prendre du temps pour nous, sans les enfants, en partant en week-end ou se détendre dans un spa. » 

Je vais refermer la parenthèse sur ce chapitre. C’est rare dans le milieu du bâtiment, un milieu qu’on qualifie parfois de machiste, de se livrer autant et de parler d’amour. Merci à vous.

Les réseaux sociaux pour progresser dans son métier

On va changer de thème. Quel est le réseau social que vous préférez ? C’est Mehdi qui reprend la parole.

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Mehdi et Saly en plein tournage pour les réseaux sociaux
Mehdi et Saly en plein tournage sur un chantier pour les réseaux sociaux

« J’ai appris beaucoup de choses en visionnant des vidéos sur YouTube. Mais celui que je trouve le plus efficace, c’est TikTok, car il y a plus d’interactions. Sur Instagram, on forme une belle communauté avec d’autres artisans. C’est un peu comme se retrouver entre potes en partageant notre quotidien. La belle découverte cette année, c’est LinkedIn

LinkedIn est un réseau fantastique (Saly). C’est une mine d’informations utiles et une belle pépinière d’entrepreneurs. On échange régulièrement avec eux. »

J’aime votre façon de considérer les réseaux sociaux. Vous en parlez comme un formidable moyen d’apprendre, de faire des rencontres et d’échanger sur votre profession, alors que beaucoup d’autres n’y voient qu’un moyen de parler de soi et de communiquer sur leur business.

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Mehdi et Saly en mode peinture
Mehdi et Saly en mode peinture

« Denis, je vais te raconter une anecdote. La peinture est le corps d’état que j’affectionne le plus et celui que je maîtrise le mieux. Quand j’ai lancé ma boîte, je travaillais avec deux peintres. On procédait de façon traditionnelle avec des pinceaux et des rouleaux. Un jour, en allant sur Instagram, je suis tombé sur un post avec un artisan qui peignait une pièce au pistolet, à l’airless. J’étais fasciné. J’ai revu en boucle cette vidéo. J’avais une envie folle de m’y mettre aussi. 

Quelques jours plus tard, un client m’appelle pour repeindre un appartement de 80 m2 dans le XIXe arrondissement de Paris. Même si j’avais prévu de partir en vacances une semaine après, j’ai décidé d’accepter ce chantier en me disant : “avec l’acompte, je vais m’acheter le pistolet pour me faire la main.”  J’avais prévu 8 jours de travail, en 3 jours, j’avais terminé ! J’ai pris des risques, mais j’ai réussi mon pari. Depuis, je préfère peindre mes chantiers au pistolet et c’est grâce à Instagram.

Ensuite, j’ai découvert d’autres outils et d’autres techniques, toujours grâce aux réseaux sociaux. J’utilise des pistolets Graco, une marque américaine. » 

C’est un message important que tu fais passer aux artisans du bâtiment. On ne va pas forcément sur les réseaux sociaux pour se montrer et chercher des clients, mais, surtout et avant tout, pour se renseigner et progresser.

On s’éclate dans le BTP !

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Mehdi et Saly à la table Tokster aux Ze Awards du bâtiment
La table des influenceurs aux Ze Awards du bâtiment avec en haut de gauche à droite : Thomas Gonin (Sonepar), Denis Gentile et Claudine Martinez (Tokster), Saly, Hilanie Rousseau, Cindy Plumbs, en bas : Stéphane Aria, Mehdi, Jean-Bernard Melet (Eldo) et Charles Gaël Chaloyard (Tout Faire)

Quelle est votre meilleure amie parmi les artisans connectés ? Je crois savoir qu’elle était assise entre nous à notre table lors des Ze Awards du bâtiment.

« C’est Hilanie (ndlr : Hilanie Rousseau alias hila_bati sur Instagram et Hilanie.78 sur TikTok), on l’adore, s’exclame Saly. Elle est même bien plus qu’une amie, c’est notre petite sœur. Elle est jeune et dynamique. Aujourd’hui, elle est encore employée et on essaie de l’accompagner pour qu’elle devienne indépendante. C’est une femme courageuse. »

« On échange tous les jours avec elle, ajoute Mehdi. Elle nous sollicite souvent pour des conseils. Dès qu’on peut lui donner un coup de pouce, on est là. »

« Le métier a énormément changé depuis 20 ans, explique Saly. Les outils ont évolué et s’adaptent à toutes les morphologies. Il y a de plus en plus de femmes, c’est une bonne chose. »

« Les outils nous donnent envie de travailler, comme je le racontais avec les pistolets airless, précise Mehdi. Quand on regarde Dylan Touzé faire ses bandes avec un bazooka, quand on voit sa rapidité et la qualité de ses finitions, on en envie de jouer avec lui ! Quand on voit les réalisations des menuisiers sur les réseaux sociaux avec des outils extraordinaires, on envie de devenir menuisier. 

Je suis fasciné par tous ces corps de métier. Et j’espère que les jeunes aussi partagent cette fascination. On va bientôt prendre un apprenti, car on aimerait transmettre cette envie et cet amour du métier. On s’éclate dans le BTP ! »

Et vos vidéos sur TikTok et celles des autres artisans en sont les meilleurs témoignages.

Le bâtiment dans une boule de cristal

Mehdi, je vais te poser une question en la liant à ton histoire. Tu m’as raconté que tu étais très proche de ta mère. Elle était manouche et faisait de la voyance. Comment vois-tu le futur du bâtiment ?

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Les mains de Saly, Bosch
Les mains de Saly

« C’est exactement ce qu’on vient de dire. Ce qui va permettre à nos métiers d’évoluer encore, ce sont les outils. Le futur, je le vois avec des outils encore plus modernes, comme dans l’anecdote que je t’ai racontée sur le pistolet. Mais attention, dans cette histoire, il y a une autre fin moins heureuse. Après ce chantier, les deux peintres que j’avais dans mon équipe ont arrêté de travailler avec moi. La mécanisation de nos tâches ne doit pas nous faire oublier le savoir-faire artisanal. Ce ne sont pas les outils qui font tout, c’est comment tu utilises ces outils. Ce que l’on sait faire avec nos mains, c’est ça le plus important. Alors, le futur, je le vois positivement en transmettant ce savoir-faire manuel que j’ai acquis au fil des ans.

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Les mains de Mehdi
Les mains de Mehdi

Le futur, je le vois aussi avec des matériaux plus écologiques, issus de la récupération. On a récemment découvert une nouvelle matière première pour le bâtiment : “Le Pavé Ⓡ"  Ce sont des déchets comme des bouchons, des bouteilles de lait, du shampoing, des gaines électriques, de la moquette qui sont broyés puis transformés en panneaux compressés. On les utilise en fonction de nos besoins et de notre imagination. Ça se travaille comme du bois. Par exemple des plans de travail, des crédences, des meubles, etc. En plus, c’est un produit made in France !

On joue beaucoup sur la récup. Dès le départ des projets, on apporte nos idées et on conseille aux clients des solutions utilisant la récupération de matériaux ou d’objets. J’ai réutilisé du bois de vieux placards d’un chantier pour la rénovation d’une maison. J’ai fait tout l’agencement sans acheter une seule planche. Le client était impressionné par le résultat. Il était persuadé qu’on avait utilisé de nouveaux panneaux.

Pour toutes ces raisons, je crois que le bâtiment deviendra un secteur porteur. »

Cette idée de récupérer des déchets d’un chantier pour les réutiliser sur une autre rénovation comme si c’était du neuf, c’est aussi le rôle d’une décoratrice d'intérieur comme Saly.

« Oui, c’était d’ailleurs mon idée, répond fièrement Saly (rires). »

Saint-Valentin : bonne fête à tous les couples

Medhi, tu évoques l’importance du travail des mains des artisans. Cédric Prats, le 7e ARTisan, que vous connaissez bien, a eu une idée merveilleuse, celle de prendre en photo les mains des artisans. Je pense que vos mains pourraient être une parfaite illustration pour cet article. Qu’en pensez-vous ?

« Excellente idée, on va t’envoyer des photos de nos mains. »

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Les mains de Mehdi et Saly
Les mains de Mehdi et Saly

Pour conclure, est-ce que vous avez un dernier message à passer ?

« Quand on est sur les réseaux, on voit très peu de couples qui travaillent ensemble sur des chantiers. En revanche, on reçoit de nombreux messages de personnes qui aimeraient travailler en couple. Ils ont envie de se lancer et ils cherchent des témoignages, des conseils, des encouragements. Cette interview nous offre cette possibilité et c’est formidable. Merci Denis. »

Merci à vous deux Mehdi et Saly. Votre histoire est d’autant plus merveilleuse qu’elle sera utile aux autres. Et bonne fête de Saint-Valentin, à vous et à tous les autres couples, qui avez eu la belle idée d’unir votre amour dans le travail.

Retrouvez et abonnez-vous aux comptes de Mehdi et Saly sur Instagram, TikTok et LinkedIn

Denis Gentile
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