De nouveaux coups de pioche pour « dessiner le Frans Bonhomme de demain »

Deux ans et demi après avoir racheté DMTP à Saint-Gobain, la page Point.P TP est tournée. Définitivement. Sur le terrain, l’intégration du réseau avait commencé à être opérationnelle dès le printemps 2020. Avec, au fil de l’eau, le rebranding des 56 dépôts Point.P TP aux couleurs du repreneur, le partage d’un système d’information unique, l’adoption d’une convention collective unifiée, mais aussi le déploiement d’une même stratégie de spécialisation, voire d’hyperspécialisation des agences.

Sur le papier, la fusion des entités Frans Bonhomme et DMTP est désormais achevée à l’issue d’une consultation menée en juin dernier auprès des deux comités sociaux et économiques du groupe. Le projet de traité de fusion avait été déposé le 30 juin. Dans un communiqué publié ce 13 juillet, le distributeur rappelle d’ailleurs qu’il s’agit de facto de la « dernière étape d’un rapprochement déjà opérationnel depuis près de trois ans », mais qui avait dû être « repoussée en raison du contexte sanitaire ».

En front-office, clients et fournisseurs conserveront les mêmes contacts qu’auparavant au sein du groupe. En revanche, la relation administrative va être simplifiée. « Avec une facturation par une seule société, une codification identique des produits et des plateformes logistiques régionales communes », cite en exemple la direction de Frans Bonhomme.

Côté back-office, si l’organisation commerciale reste « inchangée », le groupe met en avant « la cohérence, la simplicité et l’efficacité en matière de gestion : simplification administrative, simplification de la relation clients et système logistique plus fluide ».

Autre opération « stratégique » annoncée : le groupe que pilote Pierre Fleck a soldé, par ailleurs, tous ses actifs immobiliers. Encore propriétaire en France de trois terrains et des murs de soixante agences (sur un parc de 380 dépôts), le distributeur les a cédés au groupe immobilier suédois AB Sagax. L’opération n’entraîne « aucune fermeture de site » et n’a « aucun impact sur l’emploi et plus largement aucune conséquence directe sur le quotidien des collaborateurs », tient à préciser Frans Bonhomme.

Cité dans le communiqué, Pierre Fleck évoque d’ailleurs « un désendettement significatif et le renforcement de notre structure financière » à l’issue de cette ultime cession-bail. Aux côtés de son nouvel actionnaire depuis l’été 2020, l’enseigne multicanale estime dorénavant disposer de toutes les cartes en main pour « dessiner le groupe Frans Bonhomme de demain ». À l’aube de ses quatre-vingt dix ans qu’elle célèbrera en 2025.